ZOO

Dark Museum - T2 : Le Cri

couverture de l'album Le Cri

Série : Dark MuseumTome : 2/2Éditeur : Delcourt

Dessin : Luc BrahyColoriste : Delphine Rieu

Encreur : Delphine Rieu

Collection : Machination

Genres : Polar / Thriller

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Le Cri

Un cri muet qui transperce les tympans… Une expression de cauchemar qui vous marque au plus profond. Quelle circonstance peut bien produire une telle oeuvre ? Le Dark Museum a sa propre théorie. Terrible, il va sans dire…

1890, Copenhague. Edvard Munch, déjà fragile mentalement, est interné en secret suite à la mort de son père. Face à la détresse d’une amie du peintre, le directeur demande l’assistance d’un jeune médecin ouvert aux nouvelles théories psychanalytiques. Ensemble, ils pensent avoir découvert l’origine du traumatisme de Munch et décident de l’emmener au bout du monde se confronter à son propre cauchemar.


La critique ZOO sur l'album Le Cri

Dans la collection du Dark Museum, Le Cri ne pouvait  avoir qu’une place de choix. Réalisé en 1893, ce tableau d’Edvard Munch dérange avec son visage énigmatique et terrible. Le point de départ idéal pour une histoire fantastique.

Copenhague, hiver 1890. Mademoiselle Marne arrive de Paris pour se rendre dans un luxueux centre psychiatrique. Amie du peintre Edvard Munch, elle vient s’enquérir de l’état de ce dernier. A sa grande surprise, le directeur la conduit dans les sous-sols de la clinique. Là, ils découvrent avec horreur le peintre exsangue, car il a peint avec son sang sur le mur de la cellule, le visage du Cri.

Ce deuxième tome de Dark Museum se plonge rapidement une ambiance fantastique glaçante façon Allan Poe. On retrouve aussi des lieux classiques du fantastique glauque, comme l’asile terrifiant de la fin XIXe siècle. Si l’interprétation rationnelle a sa place dans le récit au travers du docteur Fröst, l’inexplicable a un rôle de choix dans cette aventure.

Avec curiosité, on suit le périple des différents protagonistes qui veulent sortir Munch de sa mauvaise situation. Comme l’ensemble du récit repose sur des faits réels, la crédibilité du scénario d’Alcante et Gihef est largement renforcée. Le cauchemar prend si fortement consistance qu’à la fin de la lecture, on ne voit plus les tableaux de Munch de la même façon...

Dans des atmosphères lourdes, le trait de Luc Brahy donne à ses personnages des attitudes qui font frissonner. Mais ce superbe travail d’épouvante, n’efface pas le manque d’homogénéité de certains visages d’une case à l’autre... la douleur et la peur n’expliquent pas cette variation physique.

De retour aux fondamentaux du fantastique, Le Cri vous fera frissonner.


L'actualité autour de l'album Le Cri

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants