En 1891, Sherlock Holmes disparaît dans les chutes de Reichenbach, poussé dans le vide par son ennemi juré, le professeur Moriarty. Son corps ne sera jamais retrouvé. Fidèle collaborateur du détective, le docteur Watson est persuadé que son ami est encore vivant, retenu prisonnier par Moriarty quelque part dans Londres. Il n’a aucune piste, aucune preuve, mais il s’accroche à ce fol espoir, au grand dam de ses proches qui le voient sombrer peu à peu dans un délire paranoïaque. Pourtant, la machination autour de la disparition de Holmes n’est pas le fruit de son esprit dérangé, elle est bien réelle...
Dr Watson - T1 : Le Grand Hiatus
Stéphane Betbeder, Daviet, Véra, Darko Perovic
Série : Dr WatsonTome : 1/2Éditeur : Soleil
Scénario : Stéphane BetbederDessin : Darko PerovicColoriste : Daviet, Véra
Collection : 1800
Genres : Aventure, Polar / Thriller
Public : À partir de 12 ans
Prix : 13.95€
- ZOO3.5
Scénario
4.0Dessin
3.0 - Lecteurs0 critique
Le synopsis de l'album Le Grand Hiatus
La critique ZOO sur l'album Le Grand Hiatus
Sherlock Holmes a été précipité par son rival Moriarty dans les chutes de Reichenbach et le docteur Watson descend la longue spirale de sa dépression avec souffrance, incapable d’accepter la mort de son meilleur ami. Stéphane Betbeder se réapproprie le mythe du docteur Watson avec un mysticisme charmant, rendant cette énième adaptation très plaisante.
Sherlock Holmes et son acolyte le docteur Watson ont toujours eu le vent en poupe. Films hollywoodiens, série télévisée anglaise, tout prétexte est bon pour réadapter le legs laissé à la postérité par Sir Arthur Conan Doyle.
Contrairement aux errances connues par le grand détective dans les tomes qui lui sont consacrés dans cette collection, le premier tome du Dr Watson s’habille d’une classe à l’anglaise et d’un mysticisme venu d’Orient très alléchants. Stéphane Betbeder allie le passé militaire de Watson au mystère de la disparition du cadavre de Holmes, donnant à cette histoire une teinte ésotérique qui ravira les fans du genre.
Le dessin de Darko Perovic, colorisé par Daviet, assume cette orientation propre et chic du scénario en restant très classique. Les traits des personnages sont soignés, les passages entre trames temporelles sont clairs et le Londres du XIXème siècle prend vie dans les pages de ce premier tome consacré au docteur Watson. Seul reproche, le dessin est si lisse qu’il s’efface pour laisser la trame scénaristique prendre le dessus.
C’est avec une certaine ironie qu’une citation de Sir Arthur Conan Doyle est ajoutée à la fin de ce tome, relatant à quel point la créature Holmes avait pris vie, au-delà de la volonté de son créateur au bord de l’overdose. Stéphane Betbeder et Perovic ajoutent une nouvelle pierre à cet édifice, avec un certain succès.