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Duke - T6 : Au-delà de la piste (Janvier 2022)

couverture de l'album Au-delà de la piste

Série : DukeTome : 6/7Éditeur : Le Lombard

Scénario : Yves H, Hermann

Genres : Western

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.75€

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La critique ZOO

Note ZOO 3.5

Scénario

1.5

Dessin

4.5

Duke et Swift, son compagnon de route, s’apprêtent à traverser le désert avec Oakley, mû par un esprit de vengeance, à leurs trousses. Peg, otage chez King, l’ancien mentor de Duke et de son frère Clem, et enfin le lieutenant Harris, qui a repris le dessus après la mutinerie de ses subalternes, tous noirs. Vous suivez ?

Il est indispensable de relire au moins le tome précédent pour rester dans le bain de ce scénario qui part dans plusieurs directions, alourdi encore par de longues séquences en flashback où l’on voit comment King a dressé les deux frères orphelins pour devenir des « pistoleros » émérites.

Yves H. continue de nous faire comprendre que l’Ouest, le vrai, est un univers sans pitié dans lequel s’agite tout le rebut de « l’humanité », mû par les instincts les plus bas, tant dans les rapports de pouvoir, d’argent que dans leur attitude de domination vis-à-vis des femmes, traitées pis que le bétail. On est loin ici de la vision des grands classiques du western de l’époque John Ford, Howard Hawks, Bud Boetticher et consorts.

Duke - Tome 6 : Au-delà de la piste

Duke - Tome 6 : Au-delà de la piste © Le Lombard, éditions 2022

Le problème c’est que son histoire part dans tous les sens, et ce nouvel épisode confirme nos craintes émises à l’occasion de l’opus précédent l’an dernier. Papa Hermann a beau se faire un point d’honneur à dessiner chaque année la suite, le lecteur risque d’être encore longtemps loin du mot « fin ».

Alors que les éditeurs se sont orientés depuis quelques années déjà vers la publication de gros pavés avec un récit complet, on reste là dans le domaine du pur feuilleton qui, par toutes ses digressions, finit par devenir languissant malgré la superbe prestation graphique et de mise en scène de Maître Hermann qui font que cette série reste avant tout un plaisir constant pour les yeux, telle cette superbe séquence de traversée du désert de sable blanc sur fond de ciel d’azur.

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