Le synopsis de l'album Kayenn
Et si le vainqueur entre la machine et la nature, c’était l’Homme ?
Luz, Sara et Sonntag se sont mis à l’abri. Ils ne peuvent plus retourner au village et décident de s’avancer dans la forêt. Des ombres les ont suivis car les fugitifs représentent de dangereuses menaces... Luz, parce qu’elle est sous l’emprise de Kayenn, la forêt qui les entoure ; Sonntag, parce que sa part d’humanité pourrait bien corrompre Koïos, l’entité qui contrôle le vaisseau. C’est un véritable combat entre la nature et la machine qui s’engage. Un combat qui serait né sur Terre une centaine d’années auparavant, juste avant le départ du Glory...
Après La Zone, Éric Stalner revient à son genre de prédilection avec cette trilogie de SF coscénarisée avec Cédric Simon. Une saga mystérieuse et ambitieuse, qui lorgne vers les dernières grandes réussites du genre, comme Avatar ou Interstellar. Les trois albums paraîtront en moins d'un an.
La critique ZOO sur l'album Kayenn
Sara et Sonntag sont contraints de fuir vers la forêt de Kayenn, sur les traces de Luz. Mais les deux personnages ignorent toujours le but de la jeune fille, tout comme Sara ignore encore que le capitaine abrite en lui la conscience de Koïos. Une suite qui laisse une impression mitigée.
Tandis que les ombres ont pris possession du village, Sara, Sonntag et Luz n'ont d'autre choix que de se réfugier dans la forêt. Luz, possédée par l'esprit de Kayenn, demeure cryptique, tandis que Sara va réaliser que son compagnon est habité par l'esprit de Koïos. On ignore encore si le véritable capitaine Sonntag existe encore quelque part, dans ce corps possédé par une intelligence artificielle.
Le premier tome de cette trilogie frappait par sa maîtrise du suspense et son art de la chute. Malheureusement, le scénario de celui-ci s'empêtre. La fuite éperdue des personnages est traversée d'hésitations et de semi-révélations. Beaucoup plus philosophique, cet album tire vers le thème de la réconciliation machine-humain-nature sans les renouveler et en oublie l'action qui tenait en haleine dans le tome précédent. La voix off si pertinemment utilisée dans le premier tome apporte ici davantage de confusion que d'explication.
Le dessin gagne pourtant en puissance, grâce à un découpage moins resserré : des dialogues moins nombreux et des cases plus larges laissent une liberté plus grande à sa virtuosité.
Ce deuxième volume pâtit de la force du précédent en revenant à une structure plus classique de course-poursuite. On attend beaucoup du dernier tome.
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