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Exilium - T3 : Sonntag

couverture de l'album Sonntag

Série : ExiliumTome : 3/3Éditeur : Glénat BD

Scénario : Cédric SimonDessin : Éric Stalner

Collection : Grafica

Genres : Science-Fiction

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Sonntag

Enfin, Koïos va pouvoir devenir le maître de Kayenn, la planète sur laquelle il a jeté son dévolu après avoir quitté la terre à bord du vaisseau spatial Glory. Le projet Arès est en cours. Bientôt, la forêt, empoisonnée par la mémoire liquide, sera totalement sous son contrôle, et Kayenn deviendra son nouveau corps. La cité autour de l'épave du vaisseau, symbole des années d'infortune, pourra enfin disparaitre. Car Koïos est sur le point d’emmener l'humanité vers une nouvelle ère. Sonntag, son double, « corrompu » par sa nature humaine, a été sacrifié pour son grand projet. Il ne reste désormais plus personne pour l’empêcher d'accomplir sa destinée. À moins que... ?

Découvrez la conclusion de cette trilogie de SF aussi mystérieuse qu’ambitieuse, qui lorgne vers les dernières grandes réussites du genre comme Avatar ou Interstellar.


La critique ZOO sur l'album Sonntag

Avec Sonntag hors jeu, plus rien ne semble pouvoir empêcher Koïos de prendre possession de Kayenn. Mais c’est sans compter la résistance la forêt qui, grâce à Luz et Sonntag, compte bien riposter. Un troisième tome pétri d’action mais qui s'achève sans approfondir les thématiques lancées par la série.

Emporté par Luz, que l’esprit de Kayenn possède, Sonntag lutte entre sa part humaine et bienveillante et sa part maléfique, Koïos, qui réside également dans la colonie. Ils n’ont que peu de temps pour stopper le projet Arès, qui doit permettre à l’entité de prendre le contrôle de la forêt.

Après un premier tome bien ficelé et un deuxième plus dispersé, ce troisième volume conclut la série par un scénario d’action qui se révèle décevant face aux problématiques posées au début de l’aventure. Le conflit entre l’humain et la nature est traité de façon binaire, et sa résolution se limite à l’opposition traditionnelle des héros face à un antagoniste peu nuancé. Cela pourrait fonctionner si la série n’abordait pas des questions complexes, qui ne sauraient se résoudre de cette manière : écologie, colonisation spatiale, etc.

Que dire également du symbolisme de la série ? Les personnages masculins incarnent l’intelligence artificielle, le savoir technologique et la conquête, tandis que Kayenn, la nature sauvage et la planète colonisée sont, elles, représentées par des personnages féminins comme Luz ou Sara. Il y a là comme un air de déjà-vu.

La confusion des dialogues s’accentue et l’on n’est pas toujours sûr de qui parle, les personnages ou les entités qui les possèdent, ce qui freine l’immersion à la lecture. Cependant, le dessin et les couleurs restent de qualité, avec des planches en pleine page pour des scènes d’action grandioses.

La conclusion de cette série laisse à désirer, en proposant une structure narrative plutôt bien rythmée où hélas la complexité disparaît pour nous offrir une résolution convenue.

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