
Habemus Bastard - T1 : L'Être Nécessaire
Attention, chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutesles notes attribuées sont remises au barème de ZOO de 1 à 5 étoiles.
Les 2 critiques Presse
3.5
Le 16/5/2024
Sylvain Vallée (Katanga, Il était une fois en France) signe un récit que l'on dévore avec avidité. Le personnage du père Lucien est captivant. Il évolue dans une ambiance digne des Frères Cohen et de Quentin Tarantino. Pas très catholique, mais fendard, ce prêtre pour le moins atypique. On s'y attache au fil de cette première partie de l'histoire, même si elle est finalement moins originale qu'attendue.
3.0
Le 11/6/2024
Il n'est plus nécessaire de présenter Sylvain Vallée. Que ce soit avec Fabien Nury (Il était une fois en France et Katanga) ou avec d'autres scénaristes (Betty Barnowsky de la série XIII Mystery avec Joël Callède ou Tananarive avec Mark Eacersall), l'artiste est habitué au succès grâce à des récits marquants et un trait assuré qui lui ont permis de se faire un nom dans le neuvième art. Cette fois, c'est avec Jacky Schwartzmann qu'il imagine une histoire de tueur à gages contraint de revêtir la soutane pour se mettre au vert dans une petite [...]

Commentaires et critiques (2)
3.5
"Habeus Bastard" avait tout pour accrocher l'œil avec son titre prometteur, mais au final, c'est un peu comme un plat qu'on a déjà goûté mille fois. Pas de grosse surprise, le scénario suit les codes du genre à la lettre, avec un petit air de "déjà-vu" bien sympathique à lire, certes, mais sans révolutionner le genre.
On ne va pas tout jeter non plus ! Le héros a du charisme à revendre, et le coup de crayon de Vallée est toujours aussi efficace.
On croise les doigts pour que le deuxième tome nous réserve quelques bonnes surprises !
Le 09/08/2024 à 14h43
4.0
On connaissait le faux pasteur qui est en fait un flic new-yorkais. Voici le prêtre qui se révèle être un tueur en cavale.
Le dessin est assurément la force de cet album. Saint-Claude, petite ville endormie du Jura sous la neige, l'église austère qui ressemble à un vieux donjon, le presbytère qui semble figé dans les années 50... Mais aussi le gang maffieux gitan qui crie vengeance, aux trognes bien senties, tout droit sortis d'un film scénarisé par Audiard. L'émotion vient surtout du dessin.
Les dialogues, parlons-en. Ils sont un peu en deçà. On en espérait davantage de truculence. Et on aurait pu attendre un peu plus de structure pour lier les différents ingrédients du récit. Beaucoup de personnes secondaires. Cela part un peu dans tous les sens.
Malgré ces quelques bémols, ce polar mâtiné d'humour noir est une bonne lecture. Et surtout, quel dessin !
Le 20/05/2024 à 14h42
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