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Horologiom - T7 : Les Couloirs changeants

couverture de l'album Les Couloirs changeants

Série : HorologiomTome : 7/7Éditeur : Delcourt

Scénario : Fabrice LebeaultDessin : Fabrice LebeaultColoriste : Albertine Ralenti, Madi Zombi

Collection : Terres de Légendes

Genres : Fantastique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Les Couloirs changeants

Seule rétribution ayant cours à Horologiom, les triangles favorisent le fonctionnement méticuleux de la cité. Naturellement, leur gestion ne se fait pas sans surveillance. Mais quand le système révèle des failles, il ne reste plus que le S.V.P. pour enquêter.


La critique ZOO sur l'album Les Couloirs changeants

Retrouvez la cité où chaque Homme est surmonté d’une clef pour être remonté. Conditionnés pour suivre religieusement le programme machine volante-boulot-dodo, les habitants ne sont pas à l’abri du crime. Et c’est bien une enquête sur un meurtre qui ouvre cet album à l’onirisme charmeur.

Alors qu’un groupe de révolutionnaires essaie de renverser le système établi étouffant tout libre arbitre, une femme est retrouvée, précipitée au bas d’un immeuble. L’enquête va mener Ayate, élève officier débrouillarde, et son chef complètement stupide sur les traces d’un complot visant à faire tomber la fabrique de nourriture. Cette fabrique qui fournit toute la cité en aliments traités afin d’étouffer tout sentiment est en effet un point stratégique pour les révolutionnaires.


Entre robots dégingandés et petits clins d’œil à l’actualité, cette histoire nous embarque sans hésitation dans son monde clos sidérant. Qu’on ait lu ou non les autres tomes d’Horologiom, Les Couloirs changeants nous plongent aisément au cœur de cette cité à mi-chemin entre l’atelier de Gepetto et une administration de l’Union soviétique. L’enquête sert surtout de prétexte à la (re)découverte du dispositif complexe qu’est la ville d’Horologiom. Dans cette dystopie, le poids de l’humain et l’importance de la liberté de conscience comptent moins que les mécanismes complètement fous qui régissent n’importe quelle tâche.

Si le scénario ne révolutionne pas le genre, la composition graphique de l’univers lui donne une vraie poésie. Comme un gigantesque rouage d’horloge pris de vie, le petit monde d’Horologiom a la beauté d’une utopie et l’onirisme d’un cauchemar. L’impression étrange que nous laisse cette ville immense aux automates expressifs est de celles qui durent. L’envie d’en savoir plus sur cette architecture aux nombreuses trouvailles étonnantes pousse à découvrir les méandres de la série.

Avec le même charme étrange que Le Prince et l’Oiseau, Horologiom continue d’imprimer sur nos rétines ses rouages à la fois bien huilés et terriblement intrigants.

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