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Je, François Villon - T3 : Je crie à toutes gens merci

couverture de l'album Je crie à toutes gens merci

Série : Je, François VillonTome : 3/3Éditeur : Delcourt

Scénario : Luigi Critone, Jean TeuléDessin : Luigi CritoneColoriste : Giorgia Casetti

Encreur : Giorgia Casetti

Collection : Histoire et Histoires

Genres : Historique, Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
    1 note pour 0 critique

Le synopsis de l'album Je crie à toutes gens merci

François Villon aura tout expérimenté de l’art de la subversion. Aucune règle ni aucun sentiment, même les plus naturels en apparence, n’auront pu éviter une remise en cause par son esprit fort et rebelle. Aucune fréquentation enfin ne l’aura rebuté, quand bien même elle serait désastreuse pour sa réputation. Il fut rejeté, banni, mais reste aujourd’hui encore l’un des plus grands poètes de notre histoire.


La critique ZOO sur l'album Je crie à toutes gens merci

Ignorant qu’il a été dénoncé par un de ses complices pour un cambriolage au collège de Navarre, François Villon s’improvise en saltimbanque de théâtre itinérant après avoir quitté la cour du bon roi René d’Anjou et abusé de l’hospitalité de Charles d’Orléans. Avec ce troisième tome, Luigi Critone clôt magistralement sa brillante adaptation du roman de Jean Teulé.

Arrêté pour un banal vol d’oies appartenant à l’évêque Thibaut d’Aussigny, lequel n’ignore rien de ses exactions parisiennes, Villon va connaître à son tour les affres de la torture à laquelle le clergé pouvait avoir recours sans le moindre état d’âme. Il ne devra son salut qu’au roi Louis XI, fortuitement de passage chez d’Aussigny. Celui qui rêve d’unifier le royaume de France dans toute sa diversité, apprécie fortement la poésie de Villon.

Jean Teulé, qui a fait ses premiers pas dans la bande dessinée avant d’embrasser la carrière littéraire que l’on sait, n’a pas souhaité s’impliquer dans l’adaptation de son livre. Il a laissé l’entière liberté à Luigi Critone pour ce faire et le résultat final, soyons-en persuadés, ne peut que l’enchanter. La rigueur avec laquelle Critone a traduit son texte en images est tout simplement bluffante. Loin d’être effrayé par l’ampleur de la tâche, dont l’ensemble atteint 216 pages, il n’a pas ménagé ses efforts durant plus de six ans pour imprimer à son récit une unité graphique sans grande rupture.

On retrouve donc dans ce dernier volet tous les attraits qui nous ont tant séduits dès la lecture du premier tome. Découpage fluide, décors stylisés mais toujours crédibles dans leur reconstitution, personnages parfois caricaturés mais toujours très expressifs, et surtout, une mise en couleur parfaitement maîtrisée.

Parvenu au terme de cette superbe histoire, Luigi Critone va pouvoir se lancer dans une nouvelle création que, conquis par son talent, nous attendrons avec autant de curiosité que d’impatience.

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