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Jour J - T16 : L'Étoile blanche

couverture de l'album L'Étoile blanche

Série : Jour JTome : 16/51Éditeur : Delcourt

Scénario : Fred Blanchard, Fred Duval, Jean-Pierre PécauDessin : Damien, Igor KordeyColoriste : Leonard O'Grady

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : De 12 à 15 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album L'Étoile blanche

1912, voyage inaugural du Titanic. À son bord, Maxime Waterson, un jeune anglais de bonne famille qui rejoint les États-Unis. Vingt ans plus tard, le paquebot fait naufrage. Avec lui disparaissent les cadres du parti Nazi, dont le déjà célèbre Adolf Hitler. Au même moment en Amérique, l'empire médiatique Waterson poursuit son ascension et influence de plus en plus les politiques mondiales.


La critique ZOO sur l'album L'Étoile blanche

Le Titanic ne coule pas en cette nuit du 14 au 15 d’avril 1912. Cet heureux non-événement va avoir des conséquences incalculables sur le sort du monde… Le XXe siècle ne sera pas celui que nous connaissons. Sous le joug de la pensée unique, une nouvelle Histoire se déroule grâce à un récit attirant qui mène l’humanité vers un nouvel âge d’or ou de fer...

Comme le Titanic accoste paisiblement aux Etats-Unis, la famille Waterson débarque comme prévu. A partir de ce moment, tout change dans le destin du monde. Le petit Waterson va, durant tout le XXe siècle, bâtir un empire médiatique et financier tel qu’il finit par influer sur la politique mondiale. Partant d’une bonne intention, celle d’éradiquer la soif et la faim dans le monde, il finit par ériger une dictature du bien-pensant et du bien-consommer.


Grâce à l’empire Waterson, on découvre le pouvoir des médias comme bâtisseur d’une pensée unique. Mêlé à la main mise des multinationales sur l’économie, l’emprise des Waterson fait réfléchir sur la fragilité de nos démocraties face à la puissance économique et sociétale de ces grands groupes sans nous ennuyer. Seul un petit détail peut gâcher la lecture : le Titanic est condamné au naufrage, toujours dans les mêmes conditions, même s’il sombre en 1936. De même certaines dates ou rapport entre les chefs d’Etat défilent un peu trop vite pour être pleinement crédibles.

Les traits très réalistes réussissent à donner à chaque époque une identité propre, tant par les décors que par les costumes. Un siècle d’histoire défile aisément tout au long de cet album grâce à la minutie des reconstitutions.

Ce seizième tome de Jour J arrive à convaincre en mettant en évidence que l’Enfer est pavé de bonnes intentions.

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