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Jour J - T33 : Opération Downfall

couverture de l'album Opération Downfall

Série : Jour JTome : 33/51Éditeur : Delcourt

Dessin : DenysColoriste : Scarlett

Encreur : Scarlett Smulkowski

Collection : Néopolis

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Opération Downfall

Des agents secrets sont chargés d'exfiltrer Oppenheimer par le Mexique. Mais ce ne sont pas les seuls à poursuivre le professeur. Le FBI et le général Grooves traquent sans relâche les deux fugitifs, Oppie et Kerouac. La fin de cette folle cavale à travers les États-Unis décidera de l'issue de la guerre du Pacifique... Se terminera-telle dans le feu nucléaire ou en terrible bain de sang ?


La critique ZOO sur l'album Opération Downfall

En juin 1945, le professeur Oppenheimer, père de la bombe atomique, est toujours en fuite. Aux côtés de Kerouac, il essaie d’échapper à l’armée au FBI et au KGB en même temps. Ce trente-troisième Jour J met fin à leur cavale infernale dans une intéressante histoire alternative qui conjugue fin de la Seconde Guerre mondiale et la survie de la planète.

Des agents du KGB descendent d’un train à la gare de Santa Fe pour apprendre le contenu de leur mission : enlever le professeur Oppenheimer avant que les Américains ne le retrouvent. Pendant ce temps, Jack, Neal et Oppenheimer devenu Oppie se planquent chez William Burroughs, un ami armé de Jack. Là ils vont, comme toujours, s’adonner à la fête, arrosée d’alcool et de sexe.

Suite et fin du diptyque ouvert avec Sur la route de Los Alamos, ce deuxième épisode garde jusqu’au dernier tiers le ton loufoque d’une cavale improbable. L’arrivée indispensable des Soviétiques dans la poursuite ne sert finalement qu’à ajouter un peu de piment à ce road trip. Le dernier tiers de l’album relance l’intérêt du lecteur grâce au choix que fait Oppenheimer... Les conséquences de sa décision feront basculer la guerre mais aussi le futur de l’humanité de manière inéluctable.

Le dessin, toujours assuré par Denys, offre à nouveau des tons et des traits épurés qui permettent de s’immerger dans l’atmosphère de la seconde partie des années 40. Ses scènes de guerre et de course-poursuite apportent un dynamisme bienvenu au récit mais rappellent aussi la violente réalité des affrontements entre les espions ou entre armées.

Sauvée par sa fin pleine de perspective, l’Opération Downfall clôt ce diptyque de Jour J avec de belles perspectives.

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