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Kamarades - T1 : La Fin des Romanov

couverture de l'album La Fin des Romanov

Série : KamaradesTome : 1/3Éditeur : Rue de Sèvres

Scénario : Benoît Abtey, Jean-Baptiste Dusséaux

Genres : Historique

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album La Fin des Romanov

Entre amour, drame et manigances politiques, l'histoire se met en marche sous nos yeux.

Petrograd, début 1917. Ania et Volodia se sont rencontrés au cœur de l’agitation révolutionnaire qui secoue la ville et sont instantanément tombés amoureux. Mais, en dépit de leurs sympathies communes pour la révolution, tout les sépare. Lui est un simple soldat cosaque sorti du rang, elle est en fait la princesse Anastasia Romanova, fille du Tsar... En ces temps troublées, leur route va croiser celle d’un autre militant, personnage trouble dont ils ignorent qu’il va jouer un rôle décisif dans les événements : Joseph Vissarionovitch Djougachvili, alias Staline.


La critique ZOO sur l'album La Fin des Romanov

Belle entame d’une série dont le trait et la mise en couleur laissent rêveur. Mais au-delà d’un graphisme réussi, le récit manque un peu de profondeur et de mise en contexte historique. Dommage, en espérant que le prochain tome soit plus convaincant. Au moins pour l’histoire d’amour de Volodia et Ania…

Petrograd, 1917. La Russie vit ses premières heures rouges. La révolution est en marche et le charismatique Volodia rejoint le camp de Joseph Staline. Lui et la belle Ania tombent amoureux. La jeune femme disparaît et dès lors, les doutes du héros sont exacerbés. Volodia croit en ses idéaux mais se pose des questions : qui est vraiment celle qu’il aime tant ?

Voilà une série qui démarre sur les chapeaux de roue. Une belle histoire d’amour dans la grande histoire de la Russie qui se construit. Mais malgré un premier volume plutôt bien construit, on peine à entrer vraiment au cœur de l’action. Peut-être parce que les personnages paraissent un peu trop survolés et ne permettent pas vraiment de plonger dans l’intrigue. Mais surtout parce que l’histoire manque de mise en contexte historique.

Côté dessin, cette série est un heureux événement. Le physique romantique de Volodia, la beauté de son âme sœur, les visages burinés et les descriptions d’une révolution en marche sont croqués avec justesse et émotion. Le rouge de la révolte et un bleu-vert assez doux apportent beaucoup de contraste à cette saga naissante.

Un peu plus de profondeur dans les personnages et de précisions historiques pourraient rendre cette série plus attrayante et permettre de mieux y adhérer. Mais se mesurer à l’existant est parfois difficile. En particulier à ce sujet, déjà traité dans le deuxième tome de la sublime série Mattéo, de Jean-Pierre Gibrat. Certes, pas de la même façon. Mais pour vraiment nous rallier à leur cause, les Kamarades devront se montrer plus convaincants…

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