Lionel Richerand au coeur de la forêt
Dans la forêt
10 juin 2016
-Interview
Hubert, Lionel Richerand, Bertrand Santini
Série : L'esprit de LewisTome : 2/2Éditeur : Soleil
Scénario : Bertrand SantiniDessin : Lionel RicherandColoriste : Hubert
Encreur : Hubert Boulard
Collection : Métamorphose
Genres : Fantastique
Public : Tout public
Prix : 16.95€
Scénario
4.5Dessin
5.0Londres, neuf mois plus tard. Lewis Pharamond a quitté le manoir de Childwickbury ainsi que Sarah, le fantôme d’une Française qui, en échange de la promesse d’un amour éternel, lui avait offert le don de l’écriture.
Depuis la parution de son premier roman, Jonas et le fantôme de la noyée, Lewis, devenu la coqueluche de tout Londres, mène une vie d’insouciance et de débauche. Mais une nuit, Sarah réapparaît, jalouse des maîtresses de Lewis et bien décidée à lui faire payer le prix de sa trahison…
Ainsi débute une descente aux enfers qui mènera Lewis bien au-delà de tout ce que le lecteur peut imaginer.
Depuis que Sarah, son amante fantôme, lui a offert le pouvoir de l’inspiration, tout sourit à Lewis : publié à Londres avec grand succès, il mène une vie mondaine trépidante et traîne tous les cœurs après lui. Mais le spectre délaissé entend bien se rappeler à l’ingrat héros. Dans ce deuxième acte, les auteurs rivalisent d’inventivité scénaristique et esthétique pour conclure un diptyque à ne pas manquer.
Suite à la parution de son roman, Lewis connaît un succès surprenant et devient la coqueluche du Tout-Londres littéraire. Gare aux jalousies qui règnent dans ce monde de l’apparence ! En partant mener sa vie de jeune auteur à succès, il délaisse Sarah qui apprécie fort peu d’avoir été utilisée par le jeune poète. Mais on ne contrarie pas un spectre impunément ! La voilà donc décidée à se venger.
Alors que le premier acte nous offrait une fable gothique poétique et humoristique, ce deuxième acte, beaucoup plus cynique, brosse le portrait d’un Londres victorien hypocrite et cruel, tout en faisant largement évoluer son héros : de jeune premier fantasque, Lewis devient fat, léger, ingrat, et finit par mériter les mésaventures qui le poursuivent. Sans perdre l’humour macabre du premier acte, ce deuxième volet approfondit son intrigue et lève le voile sur la mort de Sarah, énigme irrésolue du premier volume.
Le premier acte nous avait impressionnés par sa beauté et son romantisme lugubre ; ici, le trait stylisé passe des évocations chimériques à une représentation londonienne dandyesque à souhait. Le tout rehaussé par des couleurs toujours aussi belles.
Ce deuxième acte conclut magistralement ce diptyque à recommander à tous les amoureux du XIXe siècle et du romantisme noir. Si l’on peut émettre quelques réserves sur la fin, L’Esprit de Lewis est une très belle promenade au pays de la mélancolie et du fantastique fin de siècle.
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