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L'Ours-Lune - T2 : Nukpana

couverture de l'album Nukpana

Série : L'Ours-LuneTome : 2/2Éditeur : Soleil

Scénario : Sébastien ViozatDessin : Florent Bossard

Collection : 1800

Genres : Aventure

Public : À partir de 16 ans

Prix : 13.95€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Nukpana

À FORT SUTTER, MENACÉ PAR LES INDIENS, SOUFFLE LE VENT GLACÉ D’UNE MALÉDICTION...

Flint et Wade sont envoyés en mission dans la montagne, afin de jauger les forces des rebelles indiens. Capturés par les hommes du puissant chaman Nukpana, ils réussissent néanmoins à s’échapper, après avoir appris la vérité sur la malédiction de l’Ours-Lune....


La critique ZOO sur l'album Nukpana

L’Ours-Lune offre, sous la plume du  coloriste du dernier Bouncer, un western glacé au coeur de la Sierra Nevada mêlant la magie à la réalité historique. Un scénario haletant servi par un dessin réaliste qui se révèle très (très) efficace.

Ce deuxième tome du diptyque de L’Ours-Lune est l’occasion d’une avalanche de révélations. Le mystère de l’Ours-Lune est levé ! Cette malédiction qui frappe le capitaine Flint, lui offrant une force hors du commun mais aussi une sauvagerie sans borne, se révèle être l’esprit d’un ours qui prend possession de son corps. Il se transmet à celui qui a le malheur de tuer le porteur. Flint, cherche donc, en vain, un moyen de faire cesser la bête en lui.

La victoire des forces de la nature conclut ce tome qui s’éloigne de la réalité historique pour mieux nous montrer la colonisation américaine dans sa réalité crue, celle d’une colonisation violente et sans pitié pour ceux qui s’y opposent. La dernière image du tome, où la Sierra Nevada baigne dans la lumière d’un coucher de soleil, donne bien le ton de la BD où la nature, véritable héroïne de cette histoire, est indomptable et indomptée...

Le dessin de L’Ours-Lune ne sert pas l’histoire, il est partie prenante de la tension qui règne. Les grands espaces vides et les forêts étouffantes emplissent les pages et noient les Hommes. Ces derniers survivent tant bien que mal dans cet enfer où dominent le blanc de la neige et le gris des arbres. Le dessin s’attarde plus sur le mouvement des personnages que sur les détails physiques. Un trait efficace donc, qui sait donner du détail et s’en passer quand celui-ci n’est pas nécessaire.

Cette conclusion admirable à ce western fantastique mérite une place parmi les grandes histoires en deux tomes, inoubliables.

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