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Le Caravage - T2 : La Grâce

couverture de l'album La Grâce

Série : Le CaravageTome : 2/2Éditeur : Glénat BD

Scénario : Milo ManaraDessin : Milo Manara

Collection : Caractère

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.9
    6 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album La Grâce

Une œuvre inoubliable. Une vie inimaginable.

Blessé, fiévreux et en exil après son affrontement contre Ranuccio, le Caravage quitte Rome pour trouver refuge auprès d’une troupe de saltimbanques. Le peintre profite de sa convalescence pour se lier avec la belle et farouche Ipazia, qui lui servira d’inspiration future. Alors que leur caravane fait halte à Naples, le Caravage se rend compte qu’il est à la fois célèbre et recherché à travers toute l’Italie. Entre les proches de Ranuccio qui cherchent vengeance et les commanditaires de ses tableaux laissés inachevés, le peintre ne s’est pas fait que des admirateurs et partage sa vie entre la palette et l’épée. Son seul espoir d’obtenir, par la grâce papale, un sésame pour retourner à Rome est d’entrer dans le prestigieux ordre des Chevaliers de Malte. C’est un nouveau voyage qui s’annonce...

Susceptible, impétueux,...

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La critique ZOO sur l'album La Grâce

À l’issue du tome précédent, Le Caravage avait finit par affronter l’infâme Renuccio Tomassoni dans un duel à la régulière. Il le blesse mortellement tout en étant grièvement atteint à la tête. Il risque à présent la peine de mort. Aussi, son ami Lanzi le fait sortir de Rome à bord de sa charrette et le confie à un groupe de saltimbanques. À plus de trois ans d’intervalle, Milo Manara conclut brillamment son prodigieux diptyque en forme d’hommage à ce génie de la peinture.

Cette seconde partie couvre les quatre dernières années de la vie du Caravage. Il est adopté par ses hôtes itinérants en route vers Naples et, sa blessure guérie, il se remet à la peinture. Arrivé à destination, il est accueilli par la comtesse Colonna qui l’introduit dans la bonne société napolitaine où sa réputation l’a amplement précédé. Apprenant qu’il pourra obtenir la grâce papale s’il devient chevalier de Malte, il s’embarque pour l’île à bord d’une galère. Chaleureusement accueilli, il est encouragé à faire le portait de quelques notables qu’il réalise avec emphase. Son succès va cependant lui attirer des inimités au sein même des chevaliers et, vu son tempérament de bagarreur, le replonger dans une spirale de violence.

Loin de mener une vie confortable au sein d’un atelier, c’est précisément le caractère impétueux du Caravage, en totale synergie avec ses œuvres, qui intéresse Manara. Le choix de ses modèles, puisés dans les milieux les plus populaires pour illustrer des scènes bibliques qui séduisent tant la curie romaine, est patent. Manara s’est longuement documenté sur la vie du peintre et nous conte la genèse de quelques unes de ses peintures les plus marquantes de manière très inspirée et, surtout, très crédible.

Par sa puissance graphique, ce diptyque se hisse au sommet d’une carrière impressionnante qui s’étale sur près d’une cinquantaine d’années de créations marquantes et conclut cette année avec un chef-d’œuvre incontestable.

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