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couverture de l'album La Première mort

Série : Le Prince de la nuitTome : 7/9Éditeur : Glénat BD

Scénario : Yves SwolfsDessin : Yves Swolfs

Collection : Grafica

Genres : Aventure, Fantastique

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • note lecteurs4.0
    1 note pour 1 critique

Le synopsis de l'album La Première mort

On l’appelle le Prince de la nuit. Vampire, créature nocturne et immortelle se nourrissant du sang de ses victimes, il inspire la crainte et l’obsession de la famille de Rougemont qui le combattra à travers les âges. Mais qui est véritablement Vladimir Kergan ? Né par une nuit de pleine lune d’une mère qui mourut en lui donnant la vie, il est l’héritier d’un chef de clan du peuple Dace à l’ambition démesurée qui n’hésite pas à défier les toutes puissantes légions romaines. Ce tempérament de feu nourrit la jalousie des membres de sa propre famille ; aussi les devins le prédisent : Kergan le malvenu est prédestiné à être maudit, quoi qu’il arrive. Condamné à être trahi par les siens, il deviendra prêt à tout pour se venger, quitte à pactiser avec le Mal en personne.

À travers le nouveau cycle de cette saga fantastique de référence, le virtuose Yves Swolfs nous raconte les circonstances qui ont mené...

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La critique ZOO sur l'album La Première mort

Avant de devenir le Prince de la nuit, vampire puissant et redouté, Kergan était un guerrier dace. Fils d’un chef de clan, il gênait les ambitions de sa belle-mère et, de haine en trahison, il accepte un pacte maléfique. Ce retour aux origines de Vladimir Kergan, l’obsession de la famille Rougemont est une vraie réussite.

Ce septième tome des aventures du Prince de la nuit inaugure un nouveau cycle de cette série vampirique mythique. Le récit revient sur les origines de la transformation en vampire du héros. Sa métamorphose prend racine à l’époque romaine dans une histoire de haine et concurrence familiale, au cœur d’un clan du peuple Dace. L’ensemble explosif se déroule sur une toile de fond faite de guerres entre ce peuple et les romains.

Le récit ne fait pas dans la demi-mesure : le lecteur prend presque instinctivement parti pour Kergan dans son affrontement avec sa belle-mère. Ce parti pris permet de faire accepter aisément la transformation de Kergan, voire même de le soutenir alors qu’il n’est qu’un vampire brutal. Emporté par un terrible vent de vengeance, le lecteur ne s’aperçoit qu’à la dernière page du tourbillon d’événements qu’il a traversé d’une traite pour aboutir dans un autre espace-temps.

Le dessin d’Yves Swolfs a gardé son trait rythmé et nerveux. Son travail précis et complet sur les personnages leur donne une présence très forte. Héros particulièrement magnétique, Kergan répond parfaitement à son statut de guerrier d’abord et de vampire ensuite. Quant à la colorisation réussie, elle offre une réelle densité à l’atmosphère des lieux comme aux  situations.

Cet excellent tome explique l’origine du mal et nous replonge dans l’addiction vampirique.

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de L'historien

4.0

La bonne idée de ce nouvel album est d’avoir situé la prime jeunesse de Kergan dans l’antique Dacie, qui s’étendait, à l’époque, de l’actuelle Bosnie jusqu’aux Carpates.

Le 27/05/2015 à 10h13