Pour la quatrième fois nous retrouvons les Faldérault à l’aube de l’été, et donc sur le point de partir en vacances dans le sud de la France. Grande première, Pierre vient tout juste de boucler son album BD et plus rien ne l’empêche de prendre la route. Plus rien ? Vous pouvez compter sur Zidrou pour lui imaginer un nouvel obstacle au départ en famille !
Cette fois il s’agit de réaliser encore un dessin d’urgence. Pierre les rejoindra en train car de toute façon il n’y a pas assez de place dans leur 4L, alias Mam’zelle Estérel. D’autant que cette année, le petit ami de Nicole est du voyage. Autre grande nouvelle : avec son frère, Pierre a acheté une villa en copropriété qu’ils vont occuper pour la première fois. Sauf que, en arrivant là-bas, le terrain est toujours aussi nu, le promoteur s’étant fait la malle avec les acomptes de tout un lotissement.
Depuis le deuxième tome, on a pu remarquer que Zidrou bousculait cette chronique familiale passant de 1973 à 1969 puis en 1962, nous permettant de découvrir l’évolution des personnages, notamment leurs quatre enfants à différents stades de leurs jeunes années. Ce nouvel épisode se déroule en 1980 et force est de constater qu’ils ont bien grandi.
Si Zidrou a réussi à instaurer une tendre complicité de ses lecteurs avec ses personnages, ce quatrième opus marque cependant le pas par rapport aux précédents. S’il est clair qu’il a toujours puisé son inspiration dans ses propres souvenirs, peut-être que l’escroquerie immobilière, cette fois, n’est qu’un prétexte pour faire vivre aux Faldérault de nouvelles péripéties.
Fort heureusement, le dessin de Jordi Lafèbre reste égal à lui-même, toujours aussi expressif et lumineux. Si Le repos du guerrier se présente comme un maillon plus faible dans cette sympathique série, ne désespérons pas : le prochain volume, déjà annoncé, célèbrera Noël 1979 !