Le destin attend les Campbell sur l’île San Brandamo. Cette épopée familiale pirate prend fin après cinq tomes seulement et Munuera conclut sa série jeunesse avec humour et brio. Accompagnée de son dessin bon enfant, la bande dessinée des Campbell entre dans le panthéon des grands classiques.
Déjà devenue une capitaine aguerrie, la grande pirate Genova Campbell prend un navire anglais à l’abordage. Mais qu’en est-il du trésor de San Brandamo ? Retour en arrière à la fin du tome précédent, mais également quelques années auparavant, à la naissance de ladite Genova. Les dernières révélations et l’affrontement final sont au rendez-vous dans ce cinquième tome.
Décidément, José-Luis Munuera aura réussi sa saga pirate du début à la fin. Gardant un aller-retour perpétuel entre le présent sur l’île San Brandamo, les révélations du passé des frères Campbell et une ouverture sur l’avenir de Genova, il maintient le lecteur en haleine. Il rend toujours hommage aux films de son enfance, d’Indiana Jones et ses quêtes de trésor au crocodile traquant Carapepino comme s’il était le capitaine Crochet.
Maintenant la même qualité de dessin, il oscille entre des couleurs atténuées pour le passé et l’éclat de couleurs pour le présent. Les gags de pirates ou des indigènes toujours présents, tout comme les dynamiques duels à l’épée dignes de Pirates des Caraïbes, font rêver les adultes et les enfants.
L’alliance d’humour, de références cinématographiques et d’épreuves dignes de contes rend la saga Campbell magique et instantanément culte. Dans ce dernier tome, Munuera offre l’apothéose dont le lecteur avait besoin et le fait crier de tristesse, de joie et de nostalgie à la fois. Parviendra-t-il à écrire un second cycle de ces aventures loufoques ? Seul Munuera nous le dira.