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couverture de l'album Rubedo, L'Oeuvre au rouge

Série : Les Chevaliers d'HéliopolisTome : 3/4Éditeur : Glénat BD

Scénario : Alejandro JodorowskyDessin : Jérémy

Collection : Grafica

Genres : Aventure, Fantastique, Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    2.5

    Dessin

    4.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Rubedo, L'Oeuvre au rouge

Face à Napoléon, Asiamar n’a pu se résoudre à accomplir sa mission. Alors qu’il aurait pu, d’un coup d’épée, changer le cours de l’histoire, il s’est montré trop bon. Il a préféré laisser s’exprimer la part féminine de sa double identité et a donné à l’Empereur un baiser. Aujourd’hui, pour cet échec, il comparait devant les Chevaliers d’Héliopolis. Car, pour accomplir son destin, un véritable Alchimiste doit aussi savoir se montrer cruel. Apprendre à apprivoiser cette cruauté, c’est l’essence même de Rubedo, l’œuvre au rouge et troisième épreuve alchimique. Peut-être la plus difficile de toute. Asiamar s’en montrera-t-il capable ?

Le génial Jodorowsky s’associe au jeune prodige Jérémy pour réécrire l’histoire avec un grand H dans une grandiose fable initiatique et ésotérique. Une fresque épique mêlant les secrets de l’alchimie aux arcanes de l’Histoire.


La critique ZOO Le Mag sur l'album Rubedo, L'Oeuvre au rouge

Loin d’en avoir terminé avec son rite d’initiation qui l’élèvera au rang de dixième chevalier d’Héliopolis, XVII, le fils de Louis XVI, doit parachever sa mission auprès de Napoléon Ier en jouant sur sa double identité sexuelle. Dans cet avant-dernier volet de la série, Alejandro Jodorowsky pousse encore ses délires d’un cran supplémentaire que son comparse Jérémy illustre avec toujours autant de ferveur et de talent.

Dans le tome précédent, nous suivions le « petit caporal » dans sa campagne d’Egypte, poussé par le désir de percer à jour le secret de l’immortalité. L’occasion pour Jodorowsky de dresser un portrait très peu flatteur de cet illustre personnage historique tant adulé malgré toutes les horreurs dont il fût l’instigateur dans sa mégalomanie. Se révélant impuissant après avoir reçu un baiser de XVII, l’Empereur s’en va tester ses aptitudes dans un lupanar de la capitale auprès d’une vingtaine de ses pensionnaires.

Pour précipiter sa fin, XVII demande à Napoléon en gage de son amour de partir à la conquête de la Russie avec sa Grande Armée, ce qu’il finit par accomplir avec le succès que l’on sait lorsqu’il découvre Moscou en flammes. Puis, ce sera l’exil à Sainte Hélène où le gouverneur de l’île tente de précipiter sa fin jusqu’à l’enterrer vivant. Ayant atteint le stade de l’immortalité, Napoléon sera récupéré par les Chevaliers d’Héliopolis qui en feront l’un des leurs après qu’il aura purgé un sommeil de mille ans.

Loin de faillir à sa tâche, Jérémy, qui fut l’élève surdoué du regretté Philippe Delaby, se révèle aussi doué que son maître, tant dans la précision de son trait que dans sa manière de traduire les sentiments et états d’âme de ses personnages. Il suffit de voir comment il synthétise toute la retraite de Russie sur une double planche. Un tel talent lui permet de franchir toutes les Bérézina du monde !

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