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Les Grands Peintres : Goya, Saturne dévorant un de ses fils

couverture de l'album Goya, Saturne dévorant un de ses fils

Série : Les Grands PeintresÉditeur : Glénat BD

Scénario : Olivier BleysDessin : Benjamin Bozonnet

Genres : Historique, Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.0

    Scénario

    3.0

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album Goya, Saturne dévorant un de ses fils

Début 1819, Francisco de Goya, atteint de surdité, emménage dans une nouvelle propriété, la Quinta Del Sordo, en compagnie de l’un de ses modèles, Leocadia Weiss, et de sa fille, Rosario. Au premier abord terrifiée par le vieux peintre et la noirceur de ses tableaux, la jeune fille demeure fascinée par sa capacité à engendrer des univers entiers à la seule force de ses pinceaux. De son côté, Goya s’émerveille de la vitalité de l’enfant qui lui permet de surmonter sa solitude et sa mélancolie. Une véritable complicité s’installe entre ces deux êtres que tout oppose… Mais, peu à peu, Rosario s’étiole, se dessèche. Goya la croit alors atteinte du désespoir qui le ronge. Il s’accuse de l’avoir contaminée. Le tableau Saturne dévorant l’un de ses enfants est peint sous cette influence...


La critique ZOO sur l'album Goya, Saturne dévorant un de ses fils

C’est avec l’un des plus grand artiste espagnol que Glénat lance sa nouvelle collection consacrée aux plus célèbres peintres. Olivier Bleys et Benjamin Bozonnet retracent librement la vie de Franscico de Goya dans un album noir et tourmenté.

Francisco de Goya, déjà vieux et atteint de surdité après une grave maladie, s’installe dans une vielle ferme renommée La Quinta del Sordo. Les murs de cette demeure sont bientôt recouverts de ses toiles les plus sombres, celles de sa période noire. L’artiste a été peintre du roi et très proche de la cour mais il a aussi connu la guerre et immortalisé de ses pinceaux le soulèvement des patriotes espagnols. Face à l’horreur de la guerre, il a perdu l’espoir et la joie de vivre.

Olivier Bleys a pris le parti de s’arrêter sur les quelques années pendant lesquelles Goya a exploré sa plus profonde noirceur et confirmé son statut d’artiste résolument moderne. L’histoire dépeint un homme acariâtre et rongé par la colère qui parvient toutefois à tisser une relation avec une petite fille dans laquelle il semble se retrouver. De ce lien naît la toile Saturne dévorant un de ses fils, qui pourrait bien plonger les personnages dans leurs propres ténèbres.

Le trait fluide et agile de Benjamin Bozonnet nous jette instantanément dans l’univers du peintre dont le visage se confond parfois avec celui de ses créatures. Les tons, froids et blafards, sont rehaussés par des touches de couleurs qui s’étalent par moment telles des taches de peintures.

En retraçant cette partie de la vie de Goya, les auteurs mettent en avant les traumatismes dont l’homme était atteint. Bien avant d’autres, plus célèbres, et au-delà de tout penchant politique, le peintre avait mis en lumière les horreurs de la guerre et révélé l’atrocité dont l’humanité est capable.


La bande annonce sur l'album Goya, Saturne dévorant un de ses fils

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