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Les Grands Peintres : Pieter Bruegel, Les Mendiants

couverture de l'album Pieter Bruegel, Les Mendiants

Série : Les Grands PeintresÉditeur : Glénat BD

Scénario : François CorteggianiDessin : Mankho

Genres : Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Pieter Bruegel, Les Mendiants

1568. En ces temps troublés dans les provinces du nord, Philippe II, roi d’Espagne, règne en tyran sur les Pays-Bas. Sous la bannière de Guillaume d’Orange, ceux qui se nomment eux-mêmes les « gueux » combattent pour la liberté de la Flandre. Initiée comme un combat pour le protestantisme, leur révolte se transforme très vite en une insurrection contre la domination espagnole dont les troupes occupent le pays. Une terrible répression s’ensuit, menée par le comte Jordi Semper de Calavera, surnommé : « Le Diable rouge », et ses mercenaires germaniques... Ne reculant devant aucune exaction et aucune torture, ils tracent un sillon sanglant dans le pays à la recherche d’un tableau, une œuvre dit-on de Pieter Bruegel, sur lequel sont représentés cinq mendiants : trois d’entre eux auraient les traits des nouveaux chefs de la rébellion. Mais très vite, ils apprennent que d’autres tableaux semblables seraient apparus dans les villes...

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La critique ZOO sur l'album Pieter Bruegel, Les Mendiants

Et si l’année de sa mort, Bruegel avait joué un rôle clé dans la révolte de la Flandre contre son conquérant, l’Espagne ? C’est sur cette spéculation que François Corteggiani et Mankho nous font découvrir avec finesse l’époque et le contexte de l’art de Pieter Bruegel l’Ancien.

Les fameux Cinq mendiants de Pieter Bruegel, de leur point d’exposition au Louvre, n’ont pas fini de dévoiler tous leurs secrets. Ce tableau légendaire révélerait à Philippe II, roi d’Espagne, l’identité des chefs de la rébellion des gueux, qui l’empêchent d’asseoir son pouvoir en Flandre.

Parcourir les pages d’informations sur Bruegel de la fin de ce tome finit de dévoiler toute la fascination qui se dégage de ce récit sur Les Mendiants. François Corteggiani introduit non seulement le lecteur, connaisseur ou non, à la Flandre du XVIe siècle, mais donne également quelques clés sur ce qui aurait pu inspirer le peintre dans sa créativité.

Au premier regard, le travail graphique de Mankho n’impressionne pas particulièrement. Cependant, cette première impression passée, et le scénario de Corteggiani aidant, le lecteur est totalement happé dans cette fiction historique. Très vite, on s’amuse à comparer les planches de Mankho aux extraits de toiles de Bruegel présentés dans le tome. L’aspect mystique déployé par les auteurs finit d’intriguer au point de vouloir dévorer les pages techniques offertes sur le grand peintre à la fin du tome.

Avec une approche spéculative historique osée et un dessin pas forcément séduisant au premier regard, François Corteggiani et Mankho réussissent néanmoins leur pari : amener les lecteurs de BD dans l’univers de Pieter Bruegel. Bravo !

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