Elliot Belt, chasseur de primes méprisé de tous, risque de provoquer une guerre en capturant un Indien injustement accusé de vol de cheval. Lucky Luke va intervenir dans cette nouvelle aventure hilarante.
Méprisé dans l’Ouest américain, le chasseur de primes se repaît de la liberté d’autrui. Elliot Belt, un de ces célèbres énergumènes, vient d’arriver en ville. La promesse d’une récompense de 100 000 dollars pour retrouver Tea Spoon le rend fou. Ce cheyenne aurait volé le précieux étalon de Branco Fortworth. Sachant qu’il serait pendu sans un procès équitable, Tea Spoon se cache auprès des siens et Lucky Luke se démène pour le retrouver avant Elliot Belt...
Cet album de Lucky Luke a beau être le trente-neuvième, il ne lasse pas grâce à son duo d’auteurs Morris et Goscinny. Dès les premières pages, le lecteur, hilare, est conquis par une savoureuse description de la profession de chasseur de primes. Il prendra ensuite un malin plaisir à suivre Elliot Belt, à la psychologie dominée par l’amour de la récompense. Les autres personnages tels que les Indiens s’entrainant à la danse de la pluie ou Branco Fortworth, obsédé par son cheval égaré, ne manqueront pas non plus de faire rire. Pour agrémenter l’ensemble, le regard sur la justice du Far West expéditive surtout lorsqu’il s’agit d’Indiens offre une toile de fond intéressante.
Grâce aux décors épurés, nous retrouvons l’ambiance western propre à la série. Le saloon, son mobilier, les habits des cow-boys, la ville et les tipis nous transportent dans l’univers américain revu à la sauce de Morris. Le génie de ce dessinateur se lit aussi dans ses personnages qui allient expressivité et art de la caricature de monstres sacrés du western.
Le chasseur de primes est de ces bandes dessinées drôle à lire pour les petits et les grands.
Chasseur de primes propose une intrigue policière crédible, doublée de plusieurs personnages forts tels que ...