Quand les héros abandonnent leurs animaux de compagnie
L’artiste Nicolas Amiard détourne des classiques de la bande dessinée et de l’animation pour sensibiliser à l’abandon d’animaux de compagnie. Nicolas Amiard, graphiste i
10 juin 2019
-Actualité


Morris, Vittorio Leonardo, Patrick Nordmann, Studio Leonardo
Série : Lucky LukeTome : 68/81Éditeur : Lucky Productions
Scénario : Patrick NordmannDessin : MorrisColoriste : Vittorio Leonardo, Studio Leonardo
Collection : Tous Publics
Genres : Aventure, Humour
Public : Tout public
Prix : 10.60€
Scénario
Dessin

Prêcher dans le désert, ça n'avance pas à grand-chose. Mais si dans ce désert se dresse un pénitencier et que dans ce pénitencier se trouvent les Dalton, ça change tout ! Dunkle le prophète irascible, qui sous l'oeil goguenard de Lucky Luke ne cesse de prédire aux autres bagnards l'imminence du châtiment et la nécessité du repentir va trouver, dans les quatre frères, un auditoire très intéressé dès qu'il parle de montrer la voie du salut ou d'en fournir les clés. Ne parlons pas de Rantanplan, littéralement subjugué par le beau parleur. Le problème c'est que les Dalton ne font pas bien la différence entre l'allégorie et la parabole, surtout Averell. Devenu le disciple préféré du prophète (et le seul si on excepte Rantanplan) il va trouver l'audace de se révolter contre Joe en qui il découvre tout à coup l'incarnation de Satan. Et quand les Dalton parviennent à s'évader c'est pour tomber de Charybde en Scylla car la charmante ville de...
Lucky Luke doit encore récupérer les Dalton, évadés de prison, et cette fois ils ne sont pas seuls. Ils trimballent avec eux un dangereux prédicateur radicalisé ! Lucky Luke parviendra-t-il à sauver leur peau à défaut de leur âme ? Réponse dans cet album sympathique prônant liberté de penser et tolérance religieuse...
En prison, les Dalton rencontrent un prophète du malheur, Dunkle, qui va tenter de les rallier à sa foi et va même parvenir à embrigader Averell ! Ce prédicateur va inspirer les Dalton. Fraîchement évadés, ils arrivent dans la petite ville de Paradise Gulch, où il n’y a ni saloon ni alcool ni argent ! Pour remédier à cela, les Dalton et le prophète de l’apocalypse vont prêcher de concert !

Le scénario de cet album, de la plume de Patrick Nordmann, semble inspiré de l’actualité alors que la première publication de cet album remonte aux années 2000. Seule ombre au tableau, ses nombreux rebondissements ne convainquent pas vraiment. On passe de l’emprisonnement du pasteur à la condamnation de Lucky Luke au bûcher en passant par l’utilisation de Rantanplan pour semer la confusion dans le cerveau d’Averell. L’ensemble est un peu trop lourd pour réellement faire effet.
Le dessin de Morris croque dans ses lignes harmonieuses et vives les religieux et leurs travers aussi bien que les « mécréants » et leurs qualités. On y lit aisément que l'habit ne fait ni le moine ni le prophète mais que la tunique dorée est souvent l'apanage du gourou de secte. La sale tête du prophète et l’air ahuri de Joe, Jack et William face à la radicalisation d’Averell sont les plus belles réussites de cet album dont le graphisme reste le principal ressort comique.
Cette aventure de Lucky Luke saura, malgré ses quelques poncifs, faire sourire toute la famille.
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La bataille finale approche pour Arrakis, même si je connais le roman ou les adaptations films/téléfilms (mini série) de l'univers Dune. Je recommande cette saga en roman graphique, Action, Croyance, Lutte de pouvoir, Mystic et occultisme, Nature, Civilisation. Un tome assez dynamique, Paul Atréides a accepté son rôle de leader des Fremen mais sa place ne tient qu'a un fil.
Le 18/04/2025 à 23h12
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