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Lucky Luke - T11 : L’héritage de Rantanplan

couverture de l'album L’héritage de Rantanplan

Série : Lucky LukeTome : 11/81Éditeur : Lucky Comics

Scénario : René GoscinnyDessin : Morris

Genres : Aventure, Humour

Public : Tout public

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album L’héritage de Rantanplan

Ce personnage immortel parcourt depuis 1947 (44 ans !) l'histoire de l'ouest américain. Il y a rencontré des personnages célèbres (Jesse James, Calamity Jane, Billy the Kid, Sarah Bernhardt...). Lucky Luke est l'homme des missions impossibles, le défenseur des pauvres, des veuves et des orphelins, bref le parfait héros ! Son cheval, Jolly Jumper, est un parfait compagnon de ce "poor lonesome cowboy". Les frères Dalton se dressent perpétuellement sur le chemin de Lucky Luke ce qui permet à ce dernier de les poursuivre continuellement et de les confier à la justice. Autre personnage traditionnel de la série : Rantanplan, le chien le plus bête du farwest qui a vécut de façon autonome 2 albums. Lucky Luke est, avec Astérix et Tintin, le plus célèbre personnage de l'histoire de la BD : cette série, accessible à tous, est devenu un mythe grâce à Morris et Goscinny. Ce personnage a fait l'essentiel de sa formidable carrière dans les pages de SPIROU,...

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La critique ZOO sur l'album L’héritage de Rantanplan

Prépublié dans le journal Pilote, L’héritage de Rantanplan est un classique de la série fleuve à succès qu’est Lucky Luke. Centrée sur le célèbre chien de garde ainsi que les Dalton, cet album offre un divertissement très drôle, solide et audacieux.

Rantanplan vient de faire un héritage considérable ce qui va grandement mettre sa vie en danger. En effet, la lecture du testament se fait en présence du colérique et infâme Joe Dalton. Or une clause précise que si Rantanplan venait à mourir, la fortune reviendrait alors à Joe. Dès lors, Joe n’aura de cesse que de récupérer son dû... Placé sous la protection de Lucky Luke, Rantanplan n’aura qu’une seule obsession, être enfin réuni à son ancien maître : Joe Dalton.

À partir d’une situation absurde et pourtant réelle, soit un animal qui hérite, Goscinny construit une intrigue rythmée et bourrée d’humour. Ses dialogues sont marqués par un second degré intelligent et incisif tandis que les personnages qui les prononcent s’avèrent toujours savoureux, qu’ils soient humains ou canins. Chacun vise un but avec obstination, ce qui tend le récit tout en frôlant la caricature sans jamais tomber dans la facilité. Si les Dalton et Lucky Luke jouent, comme à leur habitude, au chat et à la souris, la bêtise de Rantanplan qui réinterprète tout événement de façon très personnelle, ne fait qu’ajouter à l’absurde et à la drôlerie des faits.

Morris offre son trait incroyable, très vif, élégant et personnel à ce scénario enlevé. Le découpage, en gaufrier classique, agrémenté de larges cases par moments, permet une très grande lisibilité. L’utilisation intelligente de couleurs, éloignées d’un premier degré basique, rythme le récit et accentue l’humour.

Avec L’Héritage de Rantanplan, le lecteur se fera porter par une écriture fine, une lecture très fluide et dynamique ainsi qu’un humour ravageur.


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