Mélusine est habituée aux bourdes et galères, mais ces dernières s’annoncent de taille dans En rose et noir. Seul aux commandes depuis quelques tomes, Clarke a su donner à cette vingt-sixième aventure une intrigue nimbée de révélations familiales, d’humour et de magie !
Ces derniers temps, les ennuis pleuvent sur le chapeau de Mélusine. Alors qu’elle avait fini de récurer le sol de l’école, un nain surgit à dos de dragon et accuse la cousine de la sorcière, Mélisande, d’avoir pillé l’or de ses mines. Comme si cela ne suffisait pas, la jeune femme doit protéger un nouvel élève venu d’Afrique des moqueries de ses camarades. Cerise sur le gâteau, voilà qu’elle apprend le divorce de ses parents, ainsi que la disparition de sa mère...
Une foule de tracas qui vont l’embarquer dans une enquête parsemée d’humour, d’émotions et bien sûr de sorcellerie. Avec En rose et noir, énigmes et secrets familiaux viennent pimenter les nouvelles péripéties de la célèbre Mélusine. Une occasion pour Clarke d’affirmer le charme et le caractère son héroïne, ainsi que le lien particulier avec sa cousine Mélisande, tout en apportant de nombreux bouleversements entre les fées et les sorciers. De quoi donner à ce tome son lot de scènes palpitantes et émouvantes, que l’auteur maîtrise, remplaçant Gilson au scénario depuis maintenant six épisodes.
Mais si l’auteur met sa plume à contribution, il n’oublie son coup de crayon qui a fait le succès de la série. Entre la farandole de créatures, les nouvelles têtes de l’école, et des décors décalés, son imagination ne faiblit jamais quand il s’agit de rendre cet univers plus loufoque et merveilleux.
On referme En rose et noir avec tendresse et impatience. L’impatience de voir quels rebondissements attendent Mélusine et ses proches, lors des prochaines aventures.