Avec son deuxième tome, la série Orphelins se révèle. Les personnages se découvrent un peu plus et on entre dans le vif du sujet : le bourrage de crâne d’enfants par des adultes sans scrupules. Non seulement c’est intéressant mais en plus le rythme dynamique de l’histoire engouffre littéralement le lecteur dans ce comics.
Cette série s’est ouverte sur le futur capitaine de l’équipe des Orphelins lors de l’anéantissement de la moitié de la Terre puis durant l’invasion terrienne de la planète coupable. Dans ce volume, on découvre ce qui a fait de ces enfants une escouade de professionnels, qui combat des extraterrestres invisibles...
On découvre ces combats au travers des péripéties de Ringo et de la morveuse, deux personnages aux caractères bien trempés. Forcés de survivre à l’entrainement imposé par l’armée, ils se lient d’une amitié à toute épreuve. Cependant lorsque Ringo est abattu, la morveuse refuse de l’accepter. C’est un étrange Ringo qui réapparaitra pour lui sauver la mise quelques jours plus tard, avant de disparaître mystérieusement…
Et c’est à ce moment qu'Orphelins découvre son potentiel. Outre le discours sur la militarisation des enfants par un régime totalitaire, on s’aperçoit que le scénario développe une autre facette que celle de Starship Troopers. D’une part, les aliens ne sont peut-être pas si méchants mais en plus, la hiérarchie militaire semble porter son lot de culpabilité dans l’anéantissement d’une partie de la Terre.
Grace au dessin toujours aussi lisible et à des variations de teinte, le lecteur navigue entre le passé et le présent sans se perdre. Le principal défaut du dernier tome, les décors, a été résolu avec brio. On découvre les forêts tropicales et les pôles d’une planète qui n’était jusqu’à présent qu’un vaste désert !
Ce second tome est le vrai départ tant au niveau des dessins que du scénario de cette série qui s’annonce des plus trépidantes.