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Thérapie de groupe - T1 : L'étoile qui danse

couverture de l'album L'étoile qui danse

Série : Thérapie de groupeTome : 1/3Éditeur : Dargaud

Public : Tout public

Prix : 14.99€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.3
    3 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album L'étoile qui danse

"Thérapie de Groupe" met en scène de façon éblouissante un auteur de bande dessinée à la recherche de l'inspiration. Dans une quête inlassable il parcourt l'univers de la création. Il remonte l'Histoire, fait appel aux plus grands peintres, interpelle Boileau, Nietzsche ou Dieu Lui-même. Faire rimer humour et désarroi n'est pas à la portée de tous les poètes. Avec cet album drôle et émouvant, cultivé et percutant, c'est pourtant l'exploit que réalise l'auteur. Ce voyage aux sources de la création est l'occasion pour le lecteur de constater l'extraordinaire talent graphique de Larcenet et l'ampleur de sa palette. Mais aussi d'entrevoir la douleur d'un artiste se cognant aux murs de l'incompréhension et de la solitude. Au bout du voyage, à chaque fois, l'impasse de la souffrance. Avec une lucidité féroce, l'auteur ne s'épargne jamais et dépeint de façon poignante un artiste à la dérive. Sauf que cet artiste, Manu Larcenet, est aussi le...

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Manu Larcenet : "J'ai ri chez les cinoques"!

Jean-Eudes de Cageot Goujon, plus connu sous le pseudonyme de Manu Larcenet, arrive à un tournant dans son incroyable parcours créatif : il n’a plus la moindre idée, plus la moindre inspiration pour poursuivre son œuvre et cette situation le perturbe au plus haut point. Sur les pas de son double de papier, Larcenet nous invite à partager ses affres de créateur en plein blackout. Le résultat n’est pas triste, on rit presque à chaque page face à tant d’autodérision !

Jean-Jacques qui l’interviewe lui cite Nietzsche : « Il faut avoir du chaos en soi pour enfanter une étoile qui danse ». Et voilà Larcenet parti en quête de cette fameuse étoile. Une croisade pleine de projets fumeux où toute sa famille est appelée à la rescousse pour le tirer de son état dépressif : son épouse, vétérinaire aux journées bien remplies, son fils Pépito-Wolfgang qui lui suggère de raconter une histoire de guerriers ninja sur le mode manga et sa fille Lilith-Glooarasatan qui cherche en vain le gag dans ses projets avortés. Sans oublier l’armoire à pharmacie régulièrement pillée de ses drogues.

Au passage, Larcenet convoque tour à tour les hommes des cavernes, le peintre Raphaël et ses muses, Léonard de Vinci, Charles Schultz et Paul Cézanne qu’il affronte dans un combat homérique (pas ordinaire !). Tout cela finit par un internement en clinique psychiatrique en attendant le prochain épisode.

Après Blast, son chef-d’œuvre absolu, et sa brillante adaptation du roman de Philippe Claudel, Le rapport de Brodeck, Larcenet nous revient dans un registre beaucoup moins plombant avec un dessin plus proche de la série Retour à la terre ou de Nic Oumouk. Sa mise en page avec cet enchainement de projets avortés est impressionnante dans ses compositions tout comme son travail sur la couleur qui atteint ici des sommets et prouvent qu’il ne l’a jamais perdue, l’étoile qui danse.

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