ZOO

Tomoé - T1

couverture de l'album

Série : TomoéTome : 1/2Éditeur : Grand Angle

Scénario : Jack Manini, Patrice OrdasDessin : TieKo

Collection : Grand Angle

Genres : Aventure

Public : À partir de 12 ans

Prix : 13.90€

  • ZOO
    note Zoo3.5

    Scénario

    3.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album

Japon, 1461. À 12 ans, Sayo assiste impuissante à la destruction de son village de pêcheurs par le pirate Yoshinaka qui extermine sa famille avant de l’enlever. Sayo a hérité de certains dons et du sabre de son aïeule Tomoé, célèbre guerrière et déesse de l’eau. Deux siècles plus tôt, l’ancêtre du pirate Yoshinaka et sa maîtresse Tomoé étaient devenus légendaires en s’emparant de la capitale Kyoto. Le pirate veut faire de Sayo une puissante combattante avant de l’épouser pour réincarner le couple mythique et tirer profit des rivalitésaffaiblissant le pouvoir du Shogun pour devenir le maître de Kyoto.


La critique ZOO

Japon, XVe siècle. Sayo voit son village détruit par un pirate. Il veut faire d’elle une guerrière et la marier, comme leurs aïeux deux siècles avant. Son but : affaiblir le pouvoir du shogun qui dirige Kyoto et prendre sa place. Un récit parfois trop complexe auquel l’esthétique du dessin sauve la mise.

Le pirate Yoshinaka détruit le village de pêcheurs, enlève et tue la famille de Sayo, une fillette. Mais elle sait manier le sabre avec dextérité, comme deux siècles plus tôt son ancêtre Tomoë, déesse de l’eau. Elle avait alors fait main basse sur la ville de Kyoto avec son compagnon, l’ancêtre du pirate Yoshinaka. Ce dernier veut transformer Sayo en une valeureuse guerrière et la marier...

S’il ne manque pas d’originalité, le scénario de ce récit paraît parfois trop complexe pour permettre au lecteur de prendre du plaisir en lisant. Si l’histoire de Sayo, Yoshinaka et leurs ancêtres ne manque ni d’originalité ni de ressort, la narration nous perd par moments.

Le graphisme est la carte majeure de ce diptyque. Le trait de Tieko est aussi affûté qu’un katana, aussi dynamique est puissant que les nombreuses batailles. Le dessinateur réussit le pari du juste équilibre entre ses influences européennes et une ligne de fuite asiatique dans laquelle il insuffle tout son talent. Le dessin est aussi éclatant que les couleurs, dignes des plus belles estampes japonaises.

Dommage de ne pas être parti sur une histoire un tout petit peu déboisée et simple pour permettre au scénario de trouver la place de vraiment se développer et rebondir. Le dessin fait un peu oublier cette petite faiblesse narrative, permettant de profiter de luttes et de batailles au sabre absolument incroyables et d’une grande crédibilité...

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