ZOO

Blood Red Lake

couverture de l'album Blood Red Lake

Éditeur : Glénat BD

Scénario : Christophe BecDessin : Renato Arlem

Collection : Flesh & Bones

Genres : Comics, Polar / Thriller

Public : À partir de 16 ans

Prix : 14.95€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.5

    Dessin

    3.5
  • Lecteurs
    note lecteurs3.5
    1 note pour 0 critique

Le synopsis du comics Blood Red Lake

Danny et Nathan sont aux anges. Ils sont en route pour la méga-fête de l’année et, cerise sur le gâteau, ils vont parcourir 1300 kilomètres en compagnie de la plus jolie fille du lycée et de sa copine. Une vraie aubaine pour les deux ados les plus ringards du lycée ! Sauf que d’horribles parasites vont s’inviter au voyage et venir gâcher la fête. Les réjouissances ne vont pas tarder à se transformer en massacre...

Christophe Bec et Renato Arlem nous emmènent dans un road trip gore, entre slasher et teen movie, rappelant l’esprit de The Faculty.


La critique ZOO sur l'album Blood Red Lake

Quatre lycéens face à des extraterrestres et à la fin du monde : sanglant, convenu, sans profondeur, le road trip à la sauce science-fiction de Blood Red Lake ne surprend pas. Cette BD est à réserver aux jeunes ados amateurs de série Z et aux amoureux de nanars.

Dans le Wyoming, deux lycéens peu dégourdis se sont dégotés deux des plus belles filles du bahut pour se rendre à un Spring break. Sur la route, les quatre compères sont pris un chasse par un pervers. Pervers qui va finalement se faire tuer un par un assureur possédé par des extraterrestres, débarqués d’un astéroïde pour visiblement transformer le monde en un Walking Dead géant.

Construit comme un road movie classique, le scénario s’installe tranquillement, pour sombrer dans le cliché et reprendre nombre de postures de films célèbres. Entre le maniaque de l’aire d’autoroute ou les extraterrestres qui s’insèrent dans les oreilles des hommes et l’anus des femmes pour une raison tout à fait inconnue, bienvenue dans un condensé d’images déjà vues.

Côté psychologie, on touche le fond. Les filles sont vulgaires, les hommes, dégénérés. Après une confrontation à un massacre, les protagonistes ne semblent ressentir aucun traumatisme. Finalement, avec son scénario d’apocalypse téléphoné et son avalanche d’hémoglobine et de sexe sans substance, Blood Red Lake s’installe tellement dans l’hyperbole qu’il en devient drôle. Un peu à la manière des films de Robert Rodriguez, où le comique et l’horreur cohabitent.

Pimentant l’ensemble et venant relever le niveau global de l’ouvrage, la mise en image réaliste de Renato Arlem fonctionne parfaitement. Les dessins sont ciselés, le cadrage net et sans bavures. En noir et blanc, le graphisme sert à merveille les scènes d’actions par son dynamisme et a le mérite de plonger le lecteur dans une atmosphère anxiogène.

Comme un bon film de série Z, cet ouvrage se lit sans déplaisir mais s’oublie rapidement.


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