East of West - T1 : La Promesse

Dans une uchronie sous acide, la guerre de Sécession s'est arrêtée brutalement, provoquant la création des sept nations d'Amérique. Deux siècles plus tard, trois des cavaliers de l'Apocalypse se réveillent, tandis que la Mort elle-même se lance dans une quête meurtrière. Un mélange détonant entre western et science-fiction, pour un récit dense et prenant.

Lorsqu'une comète vint s'écraser en plein cœur de l'Amérique, la guerre de Sécession se termina brutalement et le pays fut divisé en sept nations. En 2064, un homme d'une pâleur extrême traverse ces nations accompagné de deux sorciers indiens. Doté d'une féroce volonté de vengeance et ne connaissant pas la pitié, il sème la terreur sur son passage. Pourtant ils sont au moins trois à le rechercher. Ils se prénomment Guerre, Famine et Conquête. Et ils devraient être quatre...

East of West offre un récit dense et surprenant. En mélangeant des genres totalement différents, les auteurs prennent le risque de tomber dans le n'importe quoi. Écueil évité avec succès, malgré la profusion de personnages et la complexité de l'univers qu'ils construisent. L'histoire des Etats-Unis est complètement réécrite, et à travers elle on découvre au fur et à mesure l'histoire de notre « héros » plus que tourmenté.

Le récit se déroule principalement dans des paysages inspirés de l'Ouest américain, dans lesquels se baladent des engins futuristes et des êtres surnaturels. On a l'agréable impression de se balader sur la planète Tatooine de Star Wars. Ces passages sont entrecoupés de quelques paysages urbains aux constructions démesurées et futuristes qui tranchent radicalement. Le mélange est particulièrement réussi, grâce à des graphismes superbes et une colorisation réussie. Les personnages bénéficient chacun d'une apparence travaillée, originale et réaliste.

On a hâte de voir ce que ces teignes de cavaliers de l'Apocalypse nous ont préparé pour la suite (indice : ça ne va pas être joli).