Pendant des décennies, le super-héros appelé Furtif a mené une guerre sans pitié contre le crime. Mais il a sans doute poussé un peu trop longtemps sa quête de justice. Seul le reporter Tony Barber sait que derrière le comportement imprudent de Furtif se cache un homme plus âgé qui se bat contre la maladie d'Alzheimer... Un homme qui n'est autre que son propre père.
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Furtif - T1
![couverture de l'album](https://cdn.zoolemag.com/red/alb/288821/610113-1.jpg)
Série : FurtifTome : 1/1Éditeur : Delcourt
Scénario : Mike CostaDessin : Nate Bellegarde
Collection : Contrebande
Genres : Aventure, Comics
Public : À partir de 12 ans
Prix : 15.95€
- ZOO
3.0
Scénario
3.0
Dessin
3.0
3.0
1 note pour 1 critique
Le synopsis du comics
La critique ZOO
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Delcourt nous fait découvrir une nouvelle mini-série issue du catalogue Skybound mené par Robert Kirkman (Walking Dead), Furtif. Ecrite par Mike Costa et dessinée par Nate Bellegarde, deux auteurs peu connus jusqu’ici, elle offre un regard décalé sur le genre super-héroïque qui mérite que l’on s’y attarde.
Tony Barber est journaliste à Détroit. Il est inquiet pour sa ville qu’il voit se délabrer chaque année un peu plus. Dans cette ville, un super-héros combat le crime, Furtif. Mais récemment, il a eu un comportement étrange, s’en prenant même à des policiers. Tony en connaît la raison, Furtif est atteint de la maladie d’Alzheimer. S’il le sait, c’est parce qu’il a découvert que Furtif n’était autre que son père.
Un pitch, mais un peu plus que ça
Voici donc la proposition initiale de la série Furtif. Confronter un héros de type «vigilante» à une déchéance bien trop banale, la dégénérescence de l’esprit. En soit, c’est déjà une bonne idée. Mike Costa s’offre la possibilité de jouer avec un personnage de type «Batman» et d’introduire dans sa vie un élément en apparence très ordinaire. On ne s’attend pas à ce qu’un super-héros ait à raccrocher le costume du fait d’une désorientation psychique. Il est à noter qu’une intrigue semblable avait donné l’excellent La mort de Captain Marvel. Jim Starlin faisant mourir le héros du cancer, dès 1982. Mais les approches similaires sont restées rares.
Premier niveau déjà satisfaisant, donc, mais le scénariste n’en reste pas là. Un deuxième niveau d’intrigue se révèle peu à peu, lié aux origines du personnage et possiblement à sa déchéance. Ce double propos offre une intrigue riche, mais malheureusement quelque peu trop court. Le lecteur devra prendre du temps pour comprendre la dernière séquence et ses imbrications. Il manque manifestement un épisode pour permettre de mieux éclaircir l’intrigue globale qui contrôle le récit.
Un dessin sobre, efficace, mais peu attractif
La petite faiblesse de Furtif, c’est malheureusement son dessin. Sur une bonne idée, l’artiste Nate Bellegarde livre une prestation peu marquante. Son dessin s’avère tout à fait satisfaisant pour un niveau professionnel, mais il ne marque pas les esprits. Il manque de personnalité. Le fait qu’il adopte un trait fin faisant peu appel aux ombrages rend les pages très claires, très faciles à lire. Sa narration est tout à fait correcte. Mais il faudra encore un peu de travail pour que le lectorat puisse se rappeler du nom et du style de cet artiste.
Furtif reste malgré tout un bon choix pour le catalogue Delcourt Comics. Il offre un autre regard sur le genre super-héroïque que ce qu’offre la série Invincible. Avec ce recueil unique, les lecteurs français peuvent tout à fait miser sur une lecture plaisante et originale.
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Commentaire et critiques (1)
3.0
Dans cette Bd on aborde la réduction du personnel dans la presse, la maladie, le vieillissement, la criminalité. N'ayez pas peur on retrouve un méchant charismatique et un complot comme dans tous bon comics. Une Bd sombre qui parle aussi de la famille et son importance. Le dessin est d'une excellente qualité, un grand réalisme dans les planches et les personnages qui permet de bien s’immerger dans le récit. Il y a beaucoup de planches au plus près des protagonistes, beaucoup de portraits et le dessinateur s'est appliqué à peaufiner les expressions pour permettre au lecteur de comprendre la situation d'un coup d’œil. Les dialogues ne sont parfois pas nécessaire pour comprendre se qu'il se passe.
Le 28/04/2024 à 18h48
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