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Midnight Nation : Midnight Nation Intégrale

couverture de l'album Midnight Nation Intégrale

Série : Midnight NationÉditeur : Delcourt

Scénario : Joseph Michael StraczynskiDessin : Gary FrankColoriste : Matt Milla

Collection : Contrebande

Genres : Comics

Prix : 27.95€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs5.0
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Le synopsis du comics Midnight Nation Intégrale

David Grey est brutalement assassiné pendant une enquête. Mais il n'est pas tout à fait mort. Précisément, il se trouve dans une zone intermédiaire d'où il voit et entend les vivants, alors qu'eux ne le perçoivent pas. Très vite, il va devoir entreprendre un voyage, une quête – limitée dans le temps – pour sauver son âme. Sans quoi, il deviendra un de ces marcheurs décérébrés qui hantent les limbes.


La critique ZOO sur l'album Midnight Nation Intégrale

Flic à Los Angeles, le lieutenant Grey est grièvement blessé lors d’une intervention. Ce flic stéréotypé bascule alors dans un univers intermédiaire, où des oubliés peuvent voir les vivants mais sont invisibles pour eux. Il a un an pour récupérer son âme. Sa quête initiatique permet aux auteurs d’en dire long sur l’humanité.

Dans Midnight Nation, on ne peut récupérer son âme que grâce à une longue marche. Celle du lieutenant Grey a pour but New York et pour compagnie la mystérieuse Laurel. Coincé dans le monde parallèle, Grey va découvrir le revers de l’Amérique et de l’être humain.

Dans ce comics fantastique on découvre l’Amérique des laissés pour compte, celle que l’on cherche absolument à gommer. La quête initiatique du policier devenu une ombre devient petit à petit la nôtre. Durant la lecture de ces 320 pages, nous oscillons sans cesse entre espoir et désespoir.

Au cœur de l’album se trouve la perfectibilité des rapports humains qui peuvent être synonymes de richesse ou de ruine. L’humanité y marche sur une corde raide et il suffit de peu, d’un mot dit au bon moment, d’un geste ou d’un sourire, pour sauver une âme et éviter son basculement dans l’oubli et le chaos. Les quelques clichés parsemés dans cette histoire ne gâchent pas notre plaisir de lecture. Ils sont peut–être même utilisés par J. Michael Straczynski comme un garde-fou improbable pour nous éviter de basculer dans un univers trop noir.

Le dessin particulièrement expressif souligne avec force le ressenti des protagonistes. Les scènes de combat sont réussies à la fois dans l’impression de vitesse et de férocité. Quant à la fatigue due à la longue marche que doit faire Grey, elle est perceptible. Le talent de Gary Frank ne se dément pas une fois tout au long du voyage à travers les Etats-Unis.

Cette intégrale est l’objet idéal pour (re)découvrir ce monument comics qu’est Midnight Nation.

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