Avoir un accident quand on quitte un coup en catastrophe, c'est grave. Mais pour Parker, gangster impitoyable, aujourd'hui, c'est pire : il n'a d'autre alternative que de se réfugier, avec le butin, dans un parc d'attractions vide situé sur une île. À ses trousses, des flics pourris qui n'ont pas d'autre intention que de s'emparer de l'argent et de se débarrasser de lui.
Dommage que ce parc d'attractions soit fermé pour l'hiver : le spectacle à venir promet d'être grandiose. Et sanglant.
Parker - T4 : Fun Island
Série : ParkerTome : 4/4Éditeur : Dargaud
Scénario : Darwyn Cooke, Richard StarkDessin : Darwyn CookeColoriste : Darwyn Cooke
Genres : Aventure, Polar / Thriller
Public : À partir de 12 ans
Prix : 19.99€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
4.0 - Lecteurs5.01 note pour 0 critique
Le synopsis du comics Fun Island
La critique ZOO sur l'album Fun Island
Parker et deux complices attaquent un fourgon. En prenant la fuite, ils ont un accident. Parker réussit à s’enfuir et trouve refuge dans le parc d’attraction de Luna Park, fermé pour l’hiver. Mais ce parc n’a qu’une issue, celle par laquelle il est entré : poursuivi par la mafia et la police, la partie va être serrée. Un hommage classique et réussi au roman noir.
Fun Island est le quatrième opus des aventures de Parker, gangster crée par Richard Stark. Adaptées ici par Darwyn Cooke, les pérégrinations de Parker sont indépendantes les unes des autres : vous pouvez commencer cette saga par ce tome moins épais que les précédents. La relative minceur de cet album ne s’est pas faite, heureusement, au détriment de l’intrigue. L’atmosphère si particulière des romans noir des années 60 répond présente à chaque page.
Le récit se resserre sur le personnage de Parker comme le piège duquel il devra sortir en mobilisant toute son intelligence, son ingéniosité et son audace. L’alternance de planches muettes et de pages au texte plus conséquent à l’esthétique proche du roman graphique renforce la mise sous tension de Parker et forcément celle du lecteur. Cerise sur le gâteau, l’album contient un second récit d’une dizaine de pages où la qualité est aussi au rendez-vous.
Ces deux histoires ont un graphisme différent, Fun Island est tout en noir, blanc et gris. Des tons parfaitement en adéquation avec l’ambiance pesante d’une nuit dans un parc d’attraction vide. Le second récit opte pour des tons orangés, comme un coup de poing dans l’œil, qui viendrait nous réveiller de la torpeur de la nuit. Dans ces deux aventures de Parker, les jeux d’ombres, les traits marqués des visages et les clins d’œil aux 60’s nous immergent totalement dans ce milieu particulier des gangsters américains.
Cet album tient toutes ses promesses en offrant un bel hommage classique au roman noir.