ZOO
couverture de l'album

Série : Dimension WTome : 3/16Éditeur : Ki-oon

Scénario : Yuji IwaharaDessin : Yuji Iwahara

Genres : Manga, Polar / Thriller, Science-Fiction, Seinen

Public : À partir de 16 ans

Prix : 7.90€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs4.0
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Le synopsis du manga

2072. L’humanité a enfin trouvé la solution à tous les problèmes d’approvisionnement en énergie. Les coils, des bobines électromagnétiques qui fournissent des ressources inépuisables, ont relégué batteries et autres câbles au rang d’antiquités.

Kyoma Mabuchi, lui, a tourné le dos à cette technologie révolutionnaire. Amoureux des bonnes vieilles voitures à essence, il préfère passer son temps à bricoler ses bolides. Pour gagner sa vie, ce chasseur de primes d’un genre nouveau s’est spécialisé dans la récupération des coils illégaux, qui, détournés de leur usage de base, peuvent se transformer en armes redoutables…

Alors qu’il enquête sur deux petites frappes des bas quartiers, son chemin croise celui de Mira, une mystérieuse prisonnière dont le destin semble intimement lié aux coils. À ses côtés, Kyoma va vite découvrir que cette technologie miraculeuse pourrait bien conduire l’humanité à sa perte…


La critique ZOO

La nouvelle mission de Kyoma, le récupérateur de coils allergique à la technologie, et de Mira, sa coéquipière androïde, va les mener tout droit sur les traces de fantômes. Entre scènes d’épouvantes et révélations sur les robots, ce troisième volume de Dimension W relance une série qui n’a pas fini de surprendre.

Mira avait révélé comment fonctionnait son corps dans le tome précédent, voici qu’elle nous ouvre les combinaisons de son cerveau. A ses côtés, effrayés, on entrevoit les dessous de la dimension W alors que Kyoma se coltine son ancien coéquipier qui joue trouble jeu. Les révélations sur les coils numérotés pleuvent, nous emmenant loin du registre du combat flamboyant pour emprunter aux codes de l’épouvante et de l’enquête policière.

Face à la fameuse énigme du meurtre dans une chambre close, du fantôme aux longs cheveux ruisselants et des victimes noyées dans de brumeuses circonstances, le duo n’a pas un seul instant de répit. Pour nourrir cette histoire, Yûji Iwahara a eu la riche idée d’inverser les rôles : Mira, l’androïde est terrifiée par les histoires de revenants tandis que Kyoma, cartésien, reste de marbre.

Entre fantômes prisonniers entre deux dimensions et robots de tous genres, le dessin s’amuse aussi des codes. Les personnages principaux, toujours aussi attachants, évoluent dans une ambiance glauque très bien rendue. On les suit avec angoisse quand ils s’engagent dans la brume et sursautons en même temps qu’eux. Toute cette mise en scène est parfaitement orchestrée par un découpage intelligent : caméra brouillées, personnages évanescents et robots trop humains, surgissent toujours au même moment.

Ce volume est un curieux cocktail pile entre The Grudge et Hercule Poirot, le gore et le vieillot en moins. Une ambiance qui prend toute son ampleur au fur et à mesure de l’avancée de l’enquête. On frissonne, se questionne et finalement, on a hâte de plonger à nouveau dans la Dimension W.

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