ZOO
couverture de l'album

Série : Reversible ManTome : 1/6Éditeur : Komikku éditions

Scénario : D. NakataniDessin : D. Nakatani

Genres : Polar / Thriller, Seinen

Public : A partir de 18 ans

Prix : 8.95€

  • ZOO
    note Zoo2.0

    Scénario

    1.5

    Dessin

    2.0
  • note lecteurs2.0
    1 note pour 1 critique

Le synopsis du manga

Depuis quelque temps, la ville bruisse de folles rumeurs sur la multiplication de cadavres à l’aspect totalement répugnant, bientôt appelés les retournés. Certains pensent que les victimes ont été emportées par une mystérieuse épidémie, tandis que d’autres voient dans ces corps affreusement déformés, la preuve irréfutable d’un trafic d’organes perpétré par la mafia du sud-est asiatique…

Mais seule une jeune fille connaît la vérité qui se cache derrière cette macabre légende urbaine. En prélude à une longue série de massacres, un groupe de trafiquants de drogue, appâté par un mail racoleur et piégé dans un bar des bas quartiers, est décimé dans un bain de sang.


La critique ZOO

Encore un corps retourné, au sens littéral du terme. Ce qui devrait être dedans est dehors et inversement. Il n’en faut pas plus pour que naissent légendes urbaines et paranoïa. La traque de la vérité commence avec ce premier tome rythmé, qui lasse au fur et à mesure.

Alors que les cadavres retournés se multiplient, la tension monte dans la ville. Un groupe hétéroclite se met en quête de la vérité, découvrant un phénomène qui le dépasse. Cette enquête est destinée à un public habitué à l’horreur. Il contient du gore, encore du gore et toujours du gore. L’hémoglobine répond présente à tous les niveaux, quitte à déborder sur vos doigts, que ce soit par le biais d’une fusillade ou de l’épandage de viscères.

L’enquête vire ici à la tournée sanglante. Les différents personnages n’en sont pas affectés, qu’ils réduisent en bouillie des flopées d’innocents ou se ragrafent l’abdomen comme on ferme une veste… Au fur et à mesure de leurs pérégrinations, on découvre une société malade qui a donné naissance à son propre fléau. Même si le rythme des révélations se veut dense, trop d’hémoglobine tue l’hémoglobine. L’ennui se distille tout au long de pages sans vraie surprise. L’incrédibilité prend finalement le pas sur l’horreur et le suspense.

Le trait fin et détaillé qui déroule tant de cadavres nous permet de nous situer du premier coup. Aucune image, aucun détail horrible ne nous est épargné. Tous ces cadavres irréels sont mis en scène de façon hyperréaliste, un tour de force qui permet à l’horreur ambiante de nous marquer. Cependant, à force d’être spectateur de tous les massacres, on finit par espérer le non-dit, qui nous ferait repasser du cours de charcuterie au genre horrifique.

Ce premier tome a hélas noyé l’intéressante base de son scénario dans l’hémoglobine.

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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de Agent Graves

2.0

Autant j'aime le gore, autant là j'y ai trouvé peu d'intérêt. Bon l'idée des gens retournés par un tueur est vraiment pas mal mais la fille qui sort des fusils de son ventre et se ragraphe le bide toute seule ça fait beaucoup quand même ! Stop au gore qui en fait trop !

Le 16/04/2014 à 12h19