Le ministère de la culture chinois vient de publier une liste d’une quarantaine de titres de mangas et d’animés japonais désormais interdits, accusés d’« [attirer] les jeunes vers la délinquance, l’esthétisation de la violence, la pornographie et les activités terroristes ».
![](https://www.images.culturebd.com/red/act/276/MCE/act_276_death%20note.jpg)
La publication de la liste est ainsi censée servir de base de travail aux éditeurs de sites web diffusant des vidéos et/ou des mangas. Cette liste contient plusieurs mangas que l’on peut considérer comme violents ou vaguement érotiques, mais aussi de nombreux titrés dont la présence étonne. On y retrouve ainsi le célèbre Death Note, mais aussi quelques mangas tout public tels que Black Butler.
La Chine et le Japon entretiennent ces temps-ci des relations tendues, qui ne sont probablement pas pour rien dans cette nouvelle liste d’interdictions. En effet, pour le gouvernement chinois, le Japon mènerait depuis plusieurs années une « guerre culturelle » contre la Chine. L'argument revient d’autant plus dans les périodes de tension diplomatique, et se traduit souvent par des interdictions de produits culturels japonais.
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