Le ministère de la culture chinois vient de publier une liste d’une quarantaine de titres de mangas et d’animés japonais désormais interdits, accusés d’« [attirer] les jeunes vers la délinquance, l’esthétisation de la violence, la pornographie et les activités terroristes ».
La publication de la liste est ainsi censée servir de base de travail aux éditeurs de sites web diffusant des vidéos et/ou des mangas. Cette liste contient plusieurs mangas que l’on peut considérer comme violents ou vaguement érotiques, mais aussi de nombreux titrés dont la présence étonne. On y retrouve ainsi le célèbre Death Note, mais aussi quelques mangas tout public tels que Black Butler.
La Chine et le Japon entretiennent ces temps-ci des relations tendues, qui ne sont probablement pas pour rien dans cette nouvelle liste d’interdictions. En effet, pour le gouvernement chinois, le Japon mènerait depuis plusieurs années une « guerre culturelle » contre la Chine. L'argument revient d’autant plus dans les périodes de tension diplomatique, et se traduit souvent par des interdictions de produits culturels japonais.
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