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Trois question inédites à Arleston

Pour ceux qui n’auront pas la chance d’être présents ce soir à la soirée Zoo – Danthrakon, voici trois questions en avant-première à Arleston sur sa nouvelle série avec Olivier Boiscommun.

Dès les premières planches, vous octroyez un capital sympathie énorme à vos personnages.  Est-ce une de vos techniques scénaristiques ?

Arleston : J’attache beaucoup d’importance à l’empathie du lecteur vis-à-vis des personnages. Pour Drakoo, la maison d’édition que j’ai fondée avec Olivier Sulpice, je suis toujours très tatillon avec mes auteurs sur ce sujet-là. Je dis que les deux choses essentielles pour mettre en place une bonne histoire sont : créer immédiatement une empathie avec les personnages et annoncer très tôt l’objectif du récit, expliquer clairement où l’on va.

Pourquoi avez-vous ajouté une dimension romantique à votre récit de fantasy ?

J’aime beaucoup faire de la comédie romantique. C’est un genre idéal pour un scénariste car il permet de créer des situations multiples, drôles, gênantes, étonnantes ou dramatiques, avec des rebondissements en prime. Bref une infinité de combinaisons d’actions.

Avez-vous imposé des personnages à tête d’animaux pour ce récit ou est-ce une invention d’Olivier Boiscommun ?

Pour Danthrakon, j’avais défini dès l’origine une correspondance animale pour certains personnages. Lorsque j’ai proposé cette trilogie à Olivier, ces paramètres étaient déjà écrits. En vérité, le plus dur a été de le convaincre de travailler en noir et blanc et de faire appel à un coloriste. Je souhaitais juste contrarier son habitude de dessiner en couleur directe pour surprendre éventuellement son public. Cette manière de coloriser donne du Boiscommun totalement inédit.

Retrouvez une interview d'Arleston dans le numéro 73 de Zoo

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