Le long-métrage Detective Conan, The Scarlet Bullet, reprend et perfectionne l’univers, bien connu, de la célèbre série manga dans laquelle nous nous replongeons volontiers. Pour la 24e fois, le dessin-animé est adapté pour le grand écran. C’est aussi pour cette raison que nous attendions que The Scarlet Bullet se distingue davantage.
Les organisateurs et sponsors des jeux de Tokyo s’unissent pour les préparatifs des World Sports Games (WSG). A l’occasion de cet évènement, un tout nouveau train à très (très) grande vitesse est mis à l’honneur. Mais, lors de la présentation de ce projet, le kidnapping d’un gérant d’entreprises de sponsor a lieu. Naturellement, nous retrouvons l’ensemble des personnages phare de la série animée dont l’ingénieux Conan Edogawa et son associée Ran Mōri qui vont unir leurs forces, ou plutôt leurs cerveaux, pour résoudre cette enquête.
A l’image de cette histoire fortement axée sur les nouvelles performances technologiques, les effets d’animation sont spectaculaires. Les différentes textures sont très travaillées. Le but : sublimer, par les jeux d’ombres, de lumières et de reliefs, les matériaux composant les appareils technologiques modernes, tel que l’Hyper Linear « Japanese Bullet ».
Cette adaptation du dessin animé sur grand écran ne semble finalement pas porter de variations. Le film reste un énième épisode du Détective Conan, démontrant une continuité incontestable. Mais de cette façon, il ne se démarque pas particulièrement. La prépondérance de l’action empêche ainsi d’envisager une dimension plus profonde du récit.
Ainsi, l’adaptation cinématographique ne dépasse pas ce principe de divertissement. Sans attendre plus qu’un épisode de série manga, il est vrai que la dynamique de l'animation nous emporte. La sortie d’un film Détective Conan dans les salles françaises est d’ailleurs inédite. Le film pallie son manque de subtilité et de profondeur par un un récit minutieusement ficelé. Toutefois, la complexité du scénario au niveau de la construction de l’enquête et de la série d’indices, peuvent finir par perdre le spectateur.
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