La bande dessinée, invitée des gares

À une semaine du Festival International de la Bande Dessinée, les amateurs du 9e art peuvent admirer des extraits d'expositions qui seront présentées lors de l’évènement dans une trentaine de gares françaises.

Depuis la mi-décembre, en particulier dans les grandes gares parisiennes, le Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême propose un avant-goût de sa 51^ème édition. L’essentiel de cet aperçu se déroule dans les grandes gares parisiennes. Deux expositions seront mises à l’honneur, avec pour sujet principal, les Jeux Olympiques de Paris 2024. D’autres attractions mettent en avant le manga, d’autres encore permettent aux voyageurs de profiter de planches en grand format, tirées d’extraits d’expositions sur des sujets divers.

Chaque jour plus vert © Dominique Bertail - SNCF

Pour les jeux olympiques de 2024, le FIBD présente dans les gares parisiennes un extrait des expositions L’art de courir et Ligne(s) de départ. Dans la première, Lorenzo Mattoti revisite à sa façon l’art de courir. Dans la seconde, la course sportive au sein d’une narration est présentée à travers quatre albums : de Lisa Blumen, Carnaval à Idaberg de Nina Lechartier, de Jérémy Perrodeau et de Chloé Wary.

L’enjeu du second sujet présenté est de mettre en lumière un genre littéraire très populaire et de satisfaire les amateurs déjà conquis. Les visiteurs peuvent donc découvrir Mashle signé Hajme Komoto à l’extérieur de la gare de Lyon et KAIJU N°8 de Naoya Matsumoto. Le dernier projet du FIBD et de la SNCF est de présenter quatre expositions de quatre artistes différents dans les gares de Paris Bercy (Bergères guerrières : la grande quête de Jonathan Garnier et Amélie Fléchais), Paris Gare de Lyon (Nine Antico : chambre avec vue et Thierry Smolderen, le scénario est un bricolage) et Paris Saint-Lazare (Riad Sattouf, L’Arabe du futur, œuvre-monde)