Filons vers les étoiles, destination Vénus

Quai des Bulles propose un programme d’expositions soignées, dont celle sur Le Château des étoiles, expédition Vénus du virtuose Alex Alice. Entretien avec le commissaire, Régis Thomas.

Pouvez-vous nous présenter l'exposition Le Château des Étoiles : expédition Vénus ?

Régis Thomas : 1874. Grâce à l’invention du moteur à éther, des aventuriers se lancent à la conquête du système solaire. Vénus se révèle conforme aux hypothèses des savants : une planète-jungle infestée de sauriens géants. Mais au pôle se cachent d’antiques secrets et peut-être les traces d’une ancienne civilisation… Les planches originales d’Alex Alice présentées dans l’écrin historique de la Tour Bidouane, sur les remparts de Saint-Malo, suivent les héros de la série. Mais ils ne sont pas les premiers à explorer la planète des Brumes : une expédition anglaise les a devancés. Les effets sont présentés pour la première fois aux visiteurs. Les festivaliers pourront découvrir les magnifiques aquarelles de l’auteur, surtout des inédits du tome 7, entre 45 et 60 illustrations. C’est aussi l’occasion de remontrer les dessins et de reparler des Chimères de Vénus, la série d’Ayroles & Jung. Les visiteurs pourront suivre les héros sur trois étages.

Qu'est-ce que l'expo apporte de plus ?

R. T. : S’immerger dans l’univers du Château. Elle est destinée autant aux fans qui pourront découvrir en exclusivité la suite de cette histoire qu’aux néophytes, la scénographie aidant à entrer dans le récit. Les planches 38 x 50,7 cm permettent de se plonger dans cet univers steampunk.

Comment avez-vous travaillé pour mettre sur pied cette expo ?

R. T. : Nous avons fait la démarche auprès de l’éditeur, Rue de Sèvres, qui coproduit l’expo. Nous travaillons avec Alex Alice et son compagnon d’expo Fabien Hamm, qui a déjà œuvré avec lui sur les autres expos du Château des étoiles (dont Angoulême et Paris). Ils n’ont pas envie de refaire les mêmes choses que dans les anciennes expos. Le tome 7 permet ça, puisse que l’on découvre un nouveau recoin inexploré du système solaire. J’ai une pensée pour toutes les petites mains qui travaillent dans l’ombre, les bénévoles monteurs et les gardiens d’expo.

Article publié dans le Mag ZOO N°100 Septembre-Octobre 2024