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Nerval l'inconsolé

couverture de l'album Nerval l'inconsolé

Éditeur : Casterman

Scénario : David VandermeulenDessin : Daniel Casanave

Genres : Documentaire BD, Historique

Public : À partir de 16 ans

Prix : 22.50€

  • ZOO
    note Zoo5.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    5.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album Nerval l'inconsolé

Il fut le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie. Gérard de Nerval est pour beaucoup l’un des plus grands poètes français. Sa vie reste néanmoins emplie de mystères… car derrière le grand Gérard dit de Nerval se cachait le discret Gérard Labrunie.


La critique ZOO sur l'album Nerval l'inconsolé

Dédier une BD à l'illustre poète romantique Gérard de Nerval aurait dû être fait depuis belle lurette, tant son aura fut grande et son influence majeure. Le rattrapage est consommé avec ce récit de très belle facture, mis en lumière par un dessin riche et vagabond. Pour tous les amoureux de lettres et d'images.

Nerval l'inconsolé. Nerval, l'inconsolable. Gérard de. Moins connu sous son nom original, Labrunie. De la cour du lycée Charlemagne, où naît son amitié avec Théophile Gautier, jusqu'à sa fin de vie triste à mourir, celui que l'on considère désormais comme l'un des auteurs romantiques majeurs en France a pleinement vécu. En plein chaos. Ses conquêtes, ses voyages, son alcoolisme, les petits personnages qui peuplent son esprit et nourrissent son double : rien n'est laissé au hasard.

David Vandermeulen poursuit son exploration des destins de romantiques célèbres : après Shelley et Chamisso, il s’attaque à la vie du romantique français par excellence, Nerval. Quel bonheur de découvrir qu'un BD consacrée à la vie branlante mais si créative de l’auteur d’El Desdichado allait sortir.

Daniel Casanave donne le meilleur de son dessin précis et touffu. Le personnage se montre attachant dès les premières cases. Le graphisme arrive à la cheville d'un récit construit autour d'une vie de folie, de d'amour, de débauche et de plaisir. Amour des femmes, des arts et lettres, de la bouteille. Nerval n'avait pas de limites. Pas même celle de choisir de mourir avant 47 ans.

Quand poésie et littérature se croisent, si l'alchimie prend, le meilleur en ressort. C'est le cas avec ce parcours en BD dans les méandres de l'esprit nervalien. Au risque de ne pas en sortir, tant la tentation est grande de s'oublier dans cet album. Comme Nerval s'oublie au fond de son verre. Gloire à Gérard.

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