Dans le village de Giverny, où Claude Monet peint quelques-unes de ses plus belles toiles, la quiétude est brusquement troublée par un meurtre inexpliqué. Tandis qu'un enquêteur est envoyé sur place pour résoudre l'affaire, trois femmes croisent son parcours. Mais qui, de la fillette passionnée de peinture, de la séduisante institutrice ou de la vieille dame calfeutrée chez elle pour espionner ses voisins, en sait le plus sur ce crime ? D'autant qu'une rumeur court selon laquelle des tableaux d'une immense valeur, au nombre desquels les fameux Nymphéas noirs, auraient été dérobés ou bien perdus.
Nymphéas noirs (Edition spéciale)
Michel Bussi, Didier Cassegrain, Fred Duval
Éditeur : Dupuis
Scénario : Michel Bussi, Fred DuvalDessin : Didier Cassegrain
Genres : Récit de vie
Public : À partir de 12 ans
Prix : 42.00€
- ZOO4.0
Scénario
4.0Dessin
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Le synopsis de l'album Nymphéas noirs (Edition spéciale)
La critique ZOO Le Mag sur l'album Nymphéas noirs (Edition spéciale)
Que serait Giverny sans la demeure et les jardins de Claude Monet qui voient chaque année déferler des dizaines de milliers de touristes venus du monde entier ? C’est le cadre choisi par Michel Bussi pour un polar d’enquête publié en 2011. L’adaptation de Fred Duval illustrée avec talent par Didier Cassegrain va sans doute lui permettre de s’arroger un nouveau public de lecteurs.
L’argument de départ est classique : un ophtalmologue est découvert assassiné. L’inspecteur dépêché sur place, assisté d’un second, aura fort à faire pour démasquer son meurtrier. Trois femmes sont dans leur collimateur : une vieille dame acariâtre qui s’intéresse de près à l’évolution des investigations, une charmante institutrice qui connaissait bien la victime et une jeune gamine de onze ans, surdouée en matière de peinture. Ajoutons à cela un tableau de Monet disparu qui donne le titre à ce récit et nous voilà partis pour une enquête qui va se dérouler sur treize jours pour résoudre cette affaire.
Certes, en jetant son dévolu sur ce polar multi-récompensé dans maints festivals dédiés au genre, Fred Duval joue sur du velours. Adaptant un récit réputé inadaptable, il réussit une performance saluée par Michel Bussi en personne scotchant à son tour le lecteur avec cette intrigue au long cours (140 pages !) où la révélation finale, par la subtile architecture du récit, ne manquera pas de surprendre. Une deuxième lecture (hautement recommandée !) ne peut que renforcer cette impression d’avoir été brillamment manipulé.
Déjà partenaire de Fred Duval dans des histoires d’un tout autre genre (Code Mc Callum), la prestation graphique de Didier Cassegrain est remarquable dans son traitement notamment par l’usage de la couleur. Son style semi-réaliste se rapproche par maints aspects de celui de Miguelanxo Prado, autre grand maître du 9e Art. La collection Aire Libre démarre l’année éditoriale sur les chapeaux de roues.