ZOO

Un été d'enfer

couverture de l'album Un été d'enfer

Éditeur : Rue de Sèvres

Scénario : Vera BrosgolDessin : Vera Brosgol

Genres : Récit de vie

Public : Tout public

Prix : 12.50€

  • ZOO
    note Zoo4.5

    Scénario

    4.5

    Dessin

    4.0
  • note lecteurs3.5
    1 note pour 1 critique

Le synopsis de l'album Un été d'enfer

Tout juste arrivée de Russie, Vera aimerait tellement que ses copines américaine la considèrent comme l’une des leurs. Mais ses multiples tentatives pour y parvenir sont rarement couronnées de succès… Son rêve :  que sa maman, qui l’élève seule avec son frère et sa sœur, puisse un jour l’envoyer dans une de ces luxueuses colonies de vacances du pays. Vera sait bien que sa famille n’a pas les moyens de se permettre ce privilège. Pourtant, elle trouve une solution, et la voilà inscrite pour deux semaines et elle compte bien profiter de tout à fond !

 


La critique ZOO sur l'album Un été d'enfer

L'auteur de Anya's Ghost (Eisner Award) revient avec Un été d'enfer, roman graphique semi-autobiographique relatant son expérience traumatisante des vacances qu'elle imaginait être les meilleures de sa vie au camp d'été Orra.

Véra a 10 ans, est d'origine russe et aimerait plus que tout réussir à s'intégrer auprès de ses copines américaines. Malheureusement toutes ses tentatives sont vaines. Son rêve ? Partir en colonie de vacances tout comme elles, mais sachant que sa mère n'en a pas les moyens, elle trouve une solution alternative : elle partira dans un camp d'été russe où elle compte bien vivre le meilleur été de sa vie ! Hélas tout ne se déroulera pas comme elle l'espérait...

Véra Brosgol mélange ses souvenirs de plusieurs étés ainsi que ceux de son frère et de ses sœurs, qu'elle condense en un seul pour qu'il « soit plus riche en rebondissements ». Récit touchant et drôle, Un été d'enfer garde un ton optimiste et plein d'humour malgré la cruauté et le mal-être qui s'en dégagent. L'auteur croque à la perfection la cruauté des relations enfantines et le dur apprentissage de la vie en communauté, la difficulté de s'intégrer, la différence d'âge ou encore la langue maternelle mal maîtrisée. Les lecteurs ne manqueront pas de s’identifier à cette jeune fille attachante qui assume ses pensées et ses émotions.

Le trait rond, dynamique et doux, sert le ton humoristique et contribue à la fluidité du récit assez copieux. Alec Longstreth réalise une mise en couleurs bichromatique : vert et noir. Le décor est presque uniquement composé de tentes, de camp et de forêt, devenant des personnages à part entière du récit, tour à tour menaçants, réconfortants ou indifférents, et auxquels on s'attache comme aux personnages humains.

Touchante et sincère, la narration très efficace d’Un été d'enfer replonge son lecteur dans les souvenirs plus ou moins heureux de colonies...


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Commentaire et critiques (1)

note de la critique de NGOU

3.5

Partir en colo, le rêve ? C'est ce que pensait Vera, avant de partir pour un (long) mois dans un camping d'été, en plein milieu des bois. Direction le Connecticut!

Le 06/03/2021 à 16h35