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J'ai tué : J'ai tué John Lennon

couverture de l'album J'ai tué John Lennon

Série : J'ai tuéÉditeur : Glénat BD

Scénario : RodolpheDessin : Gaël Séjourné

Collection : J'ai tué

Genres : Documentaire BD, Historique, Polar / Thriller

Public : À partir de 12 ans

Prix : 14.50€

  • ZOO
    note Zoo2.5

    Scénario

    2.5

    Dessin

    2.5
  • Lecteurs
    note lecteurs
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Le synopsis de l'album J'ai tué John Lennon

Samedi 6 décembre 1980. Un homme taciturne atterrit à l’aéroport de New York. Il s’appelle Mark Chapman, il dit être ingénieur du son et venir pour travailler sur le dernier album de John Lennon. En réalité, il espère secrètement rencontrer son idole devant la grille du Dakota Building, aux côtés des autres fans. En rêve, Mark s’imagine membre des Beatles, partageant avec eux les tournées, les paillettes et la gloire. Mais dans sa tête, la frontière entre l’admiration et la haine est mince. Pourquoi le destin a-t-il voulu que Lennon devienne une star, et lui un moins que rien ? S’identifiant au héros de l’Attrape-Cœur de Salinger, Mark se sent prêt à tout pour réparer cette injustice. Par le sang, s’il le faut.

Personnage ambigu, les motivations qui ont poussé Mark Chapman à assassiner l’une des plus grandes stars de la planète font encore débat. Rodolphe et Gaël Séjourné tentent de...

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La critique ZOO sur l'album J'ai tué John Lennon

Après la Révolution française et le meurtre de Marat, la collection J’ai tué change totalement de décor pour New York. Elle se penche sur Marc Chapman, qui a tué de John Lennon le 8 décembre 1980. Cette fiction tente tant bien que mal de raconter les trois jours qui vont conduire à la mort d’un membre emblématique des Beatles.

Le 6 décembre 1980, Marc Chapman prend l’avion pour se rendre une seconde fois à New York. Dans l’avion, il ne cesse de maugréer. Une fois arrivé, il continue à râler et rien ne trouve grâce à ses yeux. Il invente des histoires à tout va mais en réalité il a la haine, car il ne supporte plus d’être quelconque.

J'ai tué John Lennon

La construction du récit n’est pas sans rappeler L'Attrape-cœurs, livre de chevet et testament de Marc Chapman. Trois journées d’errance, d’un peu de sexe avec en plus des discours haineux. Les délires de Chapman sont malheureusement présentés sous une forme un peu maladroite. Comme le personnage se répète souvent lourdement, les allusions de la mise en scène ne font pas forcément mouche, notamment celle autour du film d’horreur Rosemary’s Baby de Polanski tourné dans l’immeuble de Lennon. Le scénario a cependant l’intelligence de présenter les deux raisons évoquées par l’assassin : la trahison de ses idéaux de partage par Lennon et devenir aussi célèbre que son idole.

Le dessin sobre est souligné par une mise en couleur qui ponctue efficacement les différents moments de ces trois journées qui mènent au meurtre. Malgré des cases intéressantes, des décors et certains détails qui rappellent bien le début des années 80, la froideur et parfois le manque de relief du dessin ne permettent pas au récit d’emporter pleinement le lecteur dans le tourbillon de ces trois jours.

Traiter d’un moment aussi iconique des années 80 était un pari risqué : J’ai tué John Lennon offre un résultat en demi-teinte mais sympathique à lire !


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