ZOO

La Banque - T3 : 1857-1871 - Les Comptes d'Haussman

couverture de l'album 1857-1871 - Les Comptes d'Haussman

Série : La BanqueTome : 3/6Éditeur : Dargaud

Scénario : Pierre Boisserie, Philippe GuillaumeDessin : Malo Kerfriden

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 13.99€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    5.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
    note lecteurs3.8
    2 notes pour 0 critique

Le synopsis de l'album 1857-1871 - Les Comptes d'Haussman

Tome 3 de cette grande saga familiale, la nouvelle série de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume. La guerre familiale entre les Saint-Hubert se poursuit, mettant en scène les descendants de ceux qui ont animé les deux premiers épisodes de la série. Le contexte historique est toujours aussi passionnant puisque nous sommes maintenant au Second Empire, avec la reconstruction de Paris par le préfet Hausmann et, bien sûr, les énormes enjeux financiers liés à cette immense opération immobilière... Mêlant fiction et réalité, cette série est passionnante de bout en bout ! Premier volet du dyptique dessiné par Malo Kerfriden de cette chronique d'une saga familiale où l'argent et la finance régissent le monde.


La critique ZOO sur l'album 1857-1871 - Les Comptes d'Haussman

Paris est un immense chantier en 1857. Les travaux du baron Haussmann, financés par la spéculation, changent totalement le visage de la ville. Christian de Saint-Hubert et ses fils veulent tirer profit de ces changements mais Charlotte et ses enfants, rentrés d’Algérie, aussi. Chaque branche de la famille veut priver l’autre du moindre gain. Dans cet album prenant, la haine dispute le premier rôle à la spéculation.

Avec ce troisième tome débute le diptyque consacré à la seconde génération des Saint-Hubert. Nous y découvrons le pouvoir naissant des banques, qui ne cessera de grandir. La transformation de Paris va être le berceau d’empires nés de l’immobilier et de la spéculation. Ce procédé de financement choisi par le baron Haussmann est clairement expliqué sans être indigeste.

La transformation gigantesque de la capitale va servir de décor et de champ de bataille pour une haine familiale. Tous les coups sont permis, surtout s’ils sont bas. Le scénario de Pierre Boisserie et Philippe Guillaume nous offre une orchestration très enlevée de ces rapports haineux. Jouée à la perfection, elle magnifie ces relations antagonistes, détruisant autant l’un que l’autre. Quant au cahier pédagogique de fin d’album, c’est une merveille de documentation, accessible à tous.

Malo Kerfiden a pris la relève, réussie, de Julien Maffre au dessin. L’atmosphère du XIXème siècle bourgeois installée par Julien Maffre reste présente et les visages toujours aussi expressifs. Le vieillissement de la première génération, réaliste, donne un vrai ancrage à l’histoire. On peut seulement regretter un manque de finesse dans les décors, de richesse dans les costumes mais ce détail n’entame pas du tout le plaisir de lecture.

Cette suite maitrisée offre un album réaliste et prenant.

Haut de page

Commentez et critiquez

1200 caractères restants