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La Fille de Paname - T2 : L'Homme aux tatouages

couverture de l'album L'Homme aux tatouages

Série : La Fille de PanameTome : 2/2Éditeur : Le Lombard

Scénario : Laurent GalandonDessin : KasColoriste : Kas

Collection : Signé

Genres : Historique

Public : Tout public

Prix : 16.45€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    4.0
  • Lecteurs
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Le synopsis de l'album L'Homme aux tatouages

La fille de Paname s'inspire de la vie d'Amélie Elie, devenue célèbre sous le sobriquet de « Casque d'Or ». C'est l'histoire d'une jeune femme qui ne voulait pas se tuer au turbin comme ses parents. Mais le Paris des Apaches, des marles et autres voyous n'offre qu'une alternative à une aussi jolie fille : le pavé et les passes à quelques sous. À moins, bien sûr, que ne vienne le prince charmant, foulard au cou, surin dans la pogne !


La critique ZOO sur l'album L'Homme aux tatouages

La jolie Amélie se morfond dans sa turne parisienne. Manca, son homme (et accessoirement mac) est parti cavaler auprès des turbineuses de la capitale. Mais il n'est pas dit qu'elle rentre au couvent pour autant ! Surtout quand se présente un ancien bat' d'af à la gueule d'ange. Cet album clôt un très bon diptyque, délicieusement franchouillard et romantique.

Amélie n'est pas fille à rester seule. Alors quand arrive Leca, son chagrin s'évanouit. Il faut dire qu'il est beau Leca. Ancien soldat des bataillons d'Afrique, il a roulé sa bosse et ses yeux charmeurs. Un homme, un vrai, un tatoué avec qui Amélie s'abandonne corps et âme. Mais c'est également le chef de la bande rivale de Manca et là, ça pose problème. Bientôt les rues de Paris vont grouiller de voyous prêts à s'entretuer pour les beaux yeux de celle que l'on a surnommée Casque d'Or.


Laurent Galandon continue sa mission de porte-parole des opprimés. Après l'avoir lu dans L'Envolée Sauvage ou encore Les Innocents coupables, nous le retrouvons à dépeindre la vie des « goualeuses » de Paris. Le personnage d'Amélie, prostituée volontaire, jeune fille libre et amoureuse est parfois déroutant, tantôt naïf tantôt dur, mais définitivement attachant. Si le Paris que Galandon décrit semble un peu cliché, c'est néanmoins avec plaisir que nous parcourons les dialogues truffés d'argot de 1900. Une mode à relancer peut-être...

Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un décor de pauvreté qu'il doit être triste à pleurer, au contraire. Kas nous montre un Paris animé, vif, aux femmes plantureuses et aux voyous à gueule d'amour. Nous découvrons une ambiance de bals populaires et d'accordéon qui vient, si ce n'est masquer, embellir un Paname grisonnant. Kas recréé notamment pour le lecteur, des unes du Petit Journal, qui viennent agrémenter l'album d'une très jolie touche d'histoire.

Et comme dirait l'Amélie « Alors si vous avez pas encore entravé ce que je bave, ouvrez vos esgourdes une dernière fois : c'est du bon mes mignons ! »

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