Dans leur fuite, l’Elfe noir Gaw’yn et sa bien-aimée Dyfeline se retrouvent au cœur d’une intrigue impliquant la nécromancienne Lah’saa et sa horde de goules. Rejoignant l’intrigue fil de la saga Elfes, Marc Hadrien tire encore la classe de ses Elfes noirs vers le haut, en apportant enfin un espoir face au tsunami Lah’saa. Dommage qu’il perde au passage son talentueux dessinateur Ma Yi.
Embarqués en clandestins dans un navire, Gaw’yn et sa bien-aimée se retrouvent les prisonniers de la semi-Elfe noire Lp’hen. Dyfeline étant devenue goule, Gaw’yn n’a pas d’autre choix que de rejoindre les forces de Lah’saa tout en tentant de trouver le remède qui lui rendra sa dulcinée.
Jouant toujours sur la partition de l’assassin maudit cherchant la rédemption dans l’amour, Marc Hadrien rejoint l’intrigue principale d’Elfes tournant autour de l’armée mort-vivante de la nécromancienne Lah’saa. Dans un scénario toujours rondement mené, Hadrien fournit à son héros Gaw’yn les missions d’assassinat, les scènes de batailles épiques et la motivation amoureuse nécessaire pour faire apparaître l’espoir magique de vaincre (enfin !) la sorcière nécromancienne.
Côté dessin, quel dommage que Ma Yi n’ait pas pu continuer d’illustrer avec brio ce chapitre noir de l’histoire elfique ! Augustin Popescu, déjà à l’œuvre sur le troisième tome des Maîtres Inquisiteurs, et Stéphane Créty, au crayon sur le deuxième tome des Nains, le remplacent avec un dessin plus figé et des personnages aux traits plus robotiques que dans les tomes précédents. Les couleurs d’Olivier Héban demeurent heureusement pour ne pas totalement faire perdre ses repères graphiques au lecteur.
Encore une saison de finie pour les Elfes et de nombreuses batailles semblent encore les attendre. Pour Gaw’yn, l’histoire pourrait s’arrêter là mais espérons que Marc Hadrien aura d’autres tours dans son sac pour notre héros à la peau foncée. Et que Ma Yi reviendra lui tirer le portrait.