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Robert Bidochon

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Nom : Bidochon

Prénom : Robert Eugène Louis

Signes distinctifs :
Porte le béret et les bretelles comme d’autres porteraient la soutane, ne se lasse jamais ni de sa routine ni de sa femme.

Ses fâcheuses habitudes :

Critique sans cesse Raymonde, sa femme.
Aime sa môman plus que tout au monde.
Sait faire de chaque perturbation de sa vie une aventure hilarante.
Ne supporte aucun changement venant de sa femme.
Aime que ses charentaises soient bien tiédies au micro-onde.

Robert Bidochon, la force pantoufle

Robert Eugène Louis Bidochon, la régularité comme rythme de vie

Robert vit bien au chaud chez lui, d’abord dans un HLM et ensuite dans un préfabriqué. Il appartient avant tout à l’espèce des ultra-sédentaires ! Si certains connaissent une routine, métro, boulot, dodo. Robert Bidochon, lui, connaît télé, dîner et coucher. Ces trois moments rythment sa vie. Le reste est optionnel mais organisé avec régularité. Le sexe, par exemple, c’est samedi soir et pas vendredi ou dimanche ! Son canapé est le trône du haut duquel Robert veille nonchalamment à la bonne organisation des repas et au bon déroulement des programmes télévisés. Il est l’homme du moindre effort et évite d’en faire plus que nécessaire lorsque c’est possible.

Extrait du tome 13 La Vie de mariage

Robert ne manque jamais une occasion de donner son avis sur tout et n’importe quoi, sans laisser la place à la moindre critique quitte à redire, en hurlant s’il le faut, sa vérité. Sa parole, qui souvent répète le journal télévisé, fait office de verbe sacré dans la maison. Et comme le journal elle revient trois fois par jour... à heures fixes.

Robert et les défis du progrès

Chaque changement dans son quotidien est un événement que Robert se doit de commenter. C’est même un devoir pour lui que de s’emballer pour toutes les nouveautés dont il entend parler dans le magazine de téléachat. Car pour Robert, avoir c’est connaître, et connaître c’est être moderne. Alors pas question de laisser passer la société devant lui !

Couverture des bidochons usent le forfait

C’est pour ça qu’il s’improvise spécialiste (du dimanche) de tout ce qui l’intéresse, qu’il s’agisse de l’odeur des tartines le matin ou même d’enfiler un préservatif. Et tant pis si ça paraît étrange ! Toujours accompagné de Raymonde qui, mi-blasée, mi-outrée, le suit dans ses expérimentations, Robert sait faire de chaque découverte un défi à surmonter.

Mais la technologie ne constitue pas la seule nouveauté dans sa vie. Les événements récurrents mais pas réguliers de son couple donnent aussi lieu à de vraies crises. Les bilans de santé et autres tracasseries sont, pour lui, des obstacles. Impossible pour lui de comprendre ce que lui veulent les médecins ou encore les assureurs ! Cependant Robert s’en sort toujours, de façon plus ou moins brillante, à grands renforts de coups de gueule.

Les femmes de Robert... Sa mère, sa femme, mais surtout sa mère !

Comme Robert ne peut offrir à Raymonde les enfants que sa « croupe charolaise » lui promettait, celle-ci se contente d’un Robert, un vrai, qui n’a pas besoin de porter des culottes courtes pour se comporter comme un enfant. Elle peut bien lui dire ce qu’elle veut, Robert insiste : agir c’est mieux que réfléchir ! D’ailleurs pourquoi se demander comment lui plaire ? Robert n’a pas eu à y penser, puisqu’il l’a choisie uniquement parce que c’était la seule candidate que l’agence matrimoniale lui avait trouvée. D’ailleurs, comme il le dit à sa mère, il a investi tout son pactole dans cette femme et refuse de s’en séparer : « ce serait comme du vol que de rendre cet argent investi ! »

Couverture du T.14 : Môman

Mais la vraie femme de Robert, celle à qui il consacre toute sa vie et tout son amour, c’est sa maman chérie, Rose Bidochon. Robert est bien le seul à comprendre la fragilité de cette femme que tout le monde voit (à juste titre) comme un mégère. Et elle seule connaît le code secret pour communiquer avec Robert à travers le mur en tapotant dessus.

Leur relation est tellement fusionnelle que Robert accepte de revêtir ses anciens déguisements pour elle et il retourne (physiquement !) au plus de près du ventre qui l’a accouché. Car, comme dit sa mère en mettant la main de son fils tout contre son ventre, « quand je dis mon ventre, je devrais dire ton ventre ! ! » et elle ajoute même en reprenant sa main, « Quand je dis mon vagin... ». Pendant ce temps, Raymonde, résignée, attend la fin de la visite chez sa belle-mère...

Extrait du T.14 : Môman

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