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Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

Aux abords de la gare d’Angoulême se trouve le Hall 57, grand hangar de stockage SNCF abandonné. Le temps du festival, le collectif Darwin, spécialiste de la réhabilitation de friche industrielle, a transformé le Hall en véritable rue japonaise. Immersion en images avec Zoo au cœur de Manga City.

Le chantier aura duré 1 mois et demi, le temps pour le collectif Darwin de transformer complètement le Hall 57. Ce grand hangar SNCF a été vidé de ses vieilles installations ferroviaires peu avant Noël. Puis le gros œuvre a commencé : assainissement, isolation, raccords à l’eau et à l’électricité. « Après le chantier, l’autre chantier a commencé », nous explique Laurent Tardieu, l’architecte responsable du projet. En l’espace de quelques semaines, le Hall 57 a été transformée en une authentique rue japonaise. « Ce sera LE coin où se poser pour avoir chaud pendant le festival ! » L’entrée dans le Hall 57 est gratuite et permet l’accès à la Bulle Manga, qui elle a une entrée payante.

Le Hall 57 hébergeant Manga City

Le Hall 57 hébergeant Manga City
© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Sous le Hall se dresse désormais un véritable décor de cinéma : « tout est faux, les poteaux électriques comme cette climatisation ». La volonté de l’architecte était de « recréer quelque chose d’urbain, inspiré des yataï, de petites échoppes de street-food ». Construite sur-mesure par une équipe de 50 personnes, la rue japonaise est entièrement constituée de matériaux de récupération. Ces matériaux, issus de bâtiments en ruine, seront réutilisés à la fin du festival pour d’autres projets Darwin. Dans cet esprit écologique, les toilettes accessibles sous le Hall sont des toilettes sèches.

Hormis les petites échoppes pour se désaltérer et se restaurer avec une offre « veggie-pirate », le Hall 57 accueillera plusieurs événements le temps du festival. Des démonstrations de skate et de breakdance auront lieu samedi. Et, vendredi 27 janvier, un grand concert se tiendra de 19h30 à 1h30 (entrée 10€).

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Entre les cartons, les pieds dans la sciure de bois, Laurent Tardieu conclut : « il nous reste encore la nuit pour finir avant l’ouverture au public, tout va bien se passer ! »

Avant de découvrir en images, les coulisses de Manga City, Zoo a enquêté pour vous : si le Hall s’appelle « Alligator 57 », c’est en référence au projet antérieur de Darwin à Bordeaux : « L’armée des grands singes ». Après les singes : l’alligator. Mais c’est aussi un clin d’œil au mot « merci » en japonais : Arigatō.

Informations pratiques : Alligator 57, rue Leclerc Chauvin, accès par la passerelle de la Gare

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Manga City : un peu de Japon aux portes d’Angoulême

© Guillaume Berthier, Zoo le mag

Angoulême2023

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