Corto Maltese plus vrai que nature

Connaissez-vous tous les secrets de Corto Maltese ? Dans l’ouvrage Les Voyages de Corto : un aventurier à travers le monde, publié le 12 septembre 2024 aux éditions Géo et Prisma, les derniers mystères du marin solitaire qui a traversé les époques et fasciné des générations de lecteurs sont enfin dévoilés. Un ouvrage d’une richesse inédite, qui nous invite à explorer les moindres recoins de l’univers de ce héros légendaire.

Saviez-vous, par exemple, que Corto Maltese possède sa propre statue à Angoulême ? En 2008, une sculpture en bronze du célèbre marin, à la démarche nonchalante et au regard énigmatique, a été érigée dans cette ville emblématique de la bande dessinée. Cette statue est l'œuvre du sculpteur Livio Benedetti, aidé par son fils. Benedetti, ami proche et collaborateur d’Hugo Pratt, a su capter l’essence mystérieuse et indomptable du personnage. Positionnée sur la passerelle reliant le Vaisseau Moebius – le siège social de la Cité Internationale de la bande dessinée et de l’image – et le Musée de la bande dessinée, cette statue est devenue un lieu de pèlerinage pour les amateurs de Corto et de l’univers unique d’Hugo Pratt.

Statue Corto Maltese Quai de la Charente 16000 Angoulême © Angoulême tourisme

La connexion entre Livio Benedetti et l’univers de Corto Maltese ne s’arrête pas là. Ce sculpteur passionné par l'œuvre de Pratt a également réalisé une seconde statue du personnage, installée cette fois à Grandvaux, en Suisse, où Hugo Pratt a vécu durant plusieurs années. Ce second hommage, qui se trouve à l’endroit même où Pratt puisait son inspiration, confère à Corto une aura presque intemporelle, semblant naviguer entre les lieux et les époques, tout comme dans ses aventures.

Statue Corto Maltese à Grandvaux en Suisse© Anne-Marie Martin-Zürcher

La statue d’Angoulême incarne ainsi bien plus qu’un simple hommage au célèbre marin : elle est un rappel tangible de la profonde influence de Corto Maltese dans le monde de la bande dessinée. Son emplacement stratégique, entre le Vaisseau Moebius et le Musée de la bande dessinée, évoque l’idée d’un passage entre le réel et l’imaginaire, un point de convergence pour ceux qui, comme lui, cherchent à explorer des horizons inconnus.