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Comment ne pas faire un parallèle entre cette oeuvre magnifique de Colo et notre récente expérience sociétale - Un virus, une société qui dérape... Le sujet est d'actualité, bien que Colo, lui, pousse encore plus loin la décadence, et accentue les traits des protagonistes: Le Capitaliste éhonté, l'Anar (le Chuchoteur) philosophe, le groupe de musiciens, le tueur psychopathe, l'écrivain, et quelques autres acteurs de cette chute de la civilisation. C'est plus de 300 pages de cette danse de personnages qui nous font suivre, dans leur quotidien l'effondrement de l'humanité et qui illuminent cet album très sombre, mais graphiquement sublime (quantité de vues de la ville de Madrid, de scènes de foule, etc;..). Je ne mets que 4 car on reste un tout petit peu sur sa faim... a la fin. Bonne lecture.

Ce n'est pas le vizir qui veut prendre la place du calife, mais un singe philosophe, qui inspiré par la "grandeur" de l'humanité, veut la copier pour élever le royaume des singes. Il partage son savoir avec un Disciple simiesque qui souvent va ramener les réflexions de son maître a des considérations très terre à terre et humoristiques. Le trait est toujours aussi juste, Ptiluc dans son grand art, mais les sujets traités le sont trop en surface pour accrocher, et trop en profondeur pour faire rire (contrairement à Pacush Blues ou Rat's par exemple). Un album un peu entre deux eaux... On en lit quelques pages, on y revient, on va lire autre chose...

Une vision de "rencontre du 3e Type" avec une espèce extra terrestre pacifique qui côtoie l'espèce humaine... et avec les travers politiques et sociaux que cela engendre. Orsay se retrouve alors infecté lors d'un tel débordement, et il découvre la face caché des personnes marginales, exclues suite a leur rencontre accidentelle avec ces Toutes, et la haine que déclenche les mouvements sociaux contre cette espèce. Album qui nous évoque les crises sociétales récentes, les mouvements de foule, le pilori médiatique et politique, dans un album aux graphiques chatoyants, apaisants (parfois même spirituels?), et au trait magnifique. Impatient de lire la suite.

Side Show se place aux États Unis aux environs de 1930 lors de la grande récession, intégrant du fantastique à travers des créatures éthérées qui peuvent prendre le des apparences humaines. Deux protagonistes qui se rencontrent lors de l'enterrement de Charly, nous racontent son histoire ainsi que la leur. Charly est un personnage avec des pouvoirs contre les créatures et qui devient une sorte de chasseur de prime contre celles-ci. Une de ses chasses l'amène dans un cirque de monstres itinérant, ou les acteurs ne sont pas seulement ce qu'ils paraissent être. Un style graphique très agréable, une histoire convaincante, rendue assez dynamique par cette mise en abyme narrative. Bref on attend la suite.

Album s'inscrivant dans le monde d'Aliénor Mandragore, Lancelot: La pierre de mémoire raconte la quête de Lancelot, accompagné d'Aliénor, pour connaître son origine: Sa mère adoptive Viviane ayant fait un serment de fée qu'elle ne peut rompre, ne lui a jamais raconté qui il était. Son aventure lui fait passer par un monde fantomatique, sous le joug du roi Brandus, détenteur de la pierre de mémoire. Un album parfait pour les jeunes, trame narrative simple et rythmée, graphiques et couleurs lumineux.

Anna est une sorte de thriller psychologique, avec des personnages extrêmes, manipulateurs entre eux (c'est en fait un jeu pour eux), sous le joug d'Oscar, l'instigateur de cette ambiance malsaine. Le format est en écho avec le contenu, sombre (noir et blanc), sous la forme d'un roman photo réaliste au charbon, très loin de l'univers graphique habituel de Christophe Bec. C'est une expérience, et il faut aimer. Je n'ai pas été convaincu.

Aaron est un album surprenant par son format (4x3 cases très régulières, -presque- répétitives ce qui donne une sensation de ralenti), son graphisme (assez épuré, presque minimaliste, mais chaque case étant redessinée, un travail très impressionnant), son rythme (alternant l'histoire principale et des digressions de type Comics qu'il est en train de lire), et surtout son histoire (vie apparemment anodine d'un jeune adulte qui vit chez ses parents, et révise ses examens sans grand enthousiasme). Donc rien de passionnant. Ce qui rend cet album captivant, c'est comment Ben Gijsemans créé un environnement oppressant avec finesse, à travers ce filigrane qui n'est pas discuté, qui est en arrière plan: C'est Aaron qui découvre une la part cachée et sombre de son âme. Un album que vous aimerez, ou pas, mais ne vous laissera pas indifférent.

Présentée comme une bande dessinée alternant avec des résumés narratifs de la mythologie des Ogres-Dieux, cet album continue à suivre les personnages clefs de la chute des Ogres tout en explorant toujours la dynastie de ces monstres, la complexité de leur reigne, ainsi que les enjeux complexes et l'équilibre instable de leur domination, tel un livre d'histoire sur la monarchie. Le style graphique, en noir et blanc, très épuré laisse d'autant plus de place a l'imagination de ce monde, et renforce presque le doute sur la réalité de ce monde. On commence, et on se trouve très rapidement happé par cette oeuvre vraiment hors norme... A la taille de son sujet.

Présentée comme une bande dessinée alternant avec des résumés narratifs de la mythologie des Ogres-Dieux, cette série est magnifique. Tant par l'histoire qui accompagne des personnages clefs de la chute des Ogres tout en racontant la dynastie de ces monstres, tel un livre d'histoire sur la monarchie, que par le style graphique, en noir et blanc, très épuré. On commence, et on se trouve très rapidement happé par cette oeuvre vraiment hors norme... A la taille de son sujet.

Suite d'un diptyque à l'histoire et l'intrigue simple => La bataille entre Asgard, rejeté des dieux et chasseurs de monstres, et un monstre qui hante les Fjords a l'arrivée de l'hiver. Le monstre enfin rencontré a l'occasion d'une première bataille, compte bien se venger de ces humains qui ont osé le provoquer. Un rythme soutenu, dans un contexte graphique et narratif sombre. Nos deux héros n'en sont que plus attachant alors qu'ils font tout pour survivre dans cet environnement hostile. Une lecture palpitante dont l'histoire se termine dans cet album.

Premier album d'un diptyque à l'histoire et l'intrigue simple => La bataille entre Asgard, rejeté des dieux et chasseurs de monstres, et un monstre qui hante les Fjords a l'arrivée de l'hiver. Personnages accrochant et assez complexes, beaucoup d'action et de rebondissements. Une lecture très agréable a continuer sur le deuxième album.

Présentée comme une bande dessinée alternant avec des résumés narratifs de la mythologie des Ogres-Dieux, cet album continue à suivre les personnages clefs de la chute des Ogres tout en explorant toujours la dynastie de ces monstres, la complexité de leur reigne, ainsi que les enjeux complexes et l'équilibre instable de leur domination, tel un livre d'histoire sur la monarchie. Le style graphique, en noir et blanc, très épuré laisse d'autant plus de place a l'imagination de ce monde, et renforce presque le doute sur la réalité de ce monde. On commence, et on se trouve très rapidement happé par cette oeuvre vraiment hors norme... A la taille de son sujet.